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lundi, octobre 7, 2024

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Techniques de production du piment rouge (Niora) au périmètre irrigué du Tadla

Conduite et pratiques culturales

La conduite de la Niora dans la région du Tadla s’étale sur environ toute l’année. Elle commence par la préparation des parcelles destinées à la plantation en automne et se termine par la récolte en fin d’été-début automne, conformément au calendrier ci-dessous. La préparation des plants a lieu à la sortie de l’hiver et leur transplantation se fait en début du printemps. Une plantation précoce à généralement l’avantage de faire la récolte avant les fortes précipitations de l’hiver suivant.

Préparation des parcelles à la plantation

La Niora fatigue rapidement le sol. Elle est très exigeante en rotation des cultures. Les meilleurs rendements sont obtenus dans les terrains vierges ou nouvellement acquis, n’ayant pas été occupés par une autre solanacée pendant les 4 ou 5 dernières années. Les parcelles destinées à la culture du Niora doivent être préalablement préparées par l’établissement d’une période minimale de 4 mois de récupération et de repos des sols. Durant cette période, il est souhaitable que le terrain soit maintenu en jachère ou cultivé à base de graminées ou légumineuse fourrages. La rotation avec les céréales est également recommandée pour la culture de la Niora. De plus, l’importante pression parasitaire que connait cette culture fait que le choix du terrain participe déjà à la lutte phytosanitaire préventive intégrée contre les nuisibles telluriques.

Préparation du sol

Le sol destiné à la culture de la Niora doit être nettoyé de tout débris ou restes de la culture précédente et d’herbes. Le labour se fait le plus souvent par la charrue à disques ou la charrue à socs, de préférence en automne, bêché tout en y enfouissant des engrais organiques. Il doit être travaillé jusqu’à une profondeur de 30 à 40 cm. Un cover-cropage suit cette opération avec 2 à 3 passages pour un travail superficiel jusqu’à ce que le terrain soit bien pelucheux puis on y trace des billons d’une hauteur de 20 à 25 cm.

Dans le but de raisonner la fertilisation, il est conseillé de réaliser des analyses physico-chimiques du sol d’autant plus que les besoins en éléments fertilisants du Niora sont assez importants.

Activités du projet ConserveTerra

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