Le recouvrement ou la tolérance au stress hydrique, se fait différemment chez les différents individus, même sous un microclimat identique. L’existence de sujets plus résistants que d’autres suscitent leur préservation. A ce potentiel écologique viennent s’ajouter des intérêts vivriers et paysagers variés: L’arganier présente une grande diversité de formes de feuilles,de troncs et de rameaux, et de fruits. Pour que ces caractères soient exploités (dans un but de protection et de domestication de l’arbre), ils doivent être tout d’abord reproduits par multiplication végétative.
Le greffage, s’adapte à l’arganier beaucoup mieux que le bouturage et le marcottage car, en plus de sa faisabilité pour conserver les performances des greffons (clones sélectionnés), il permet de garder les avantages du semis (racines longues permettant à l’arganier d’épuiser l’eau en profondeur).