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mercredi, avril 24, 2024

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Le risque sécheresse en agriculture pluviale: Cas des céréales

Sécheresse et productivité des céréales

Les trois phases de croissance (lente, active et stagnante) correspondent aux périodes « levée – tallage », « montaison – épiaison » et « floraison – maturité », respectivement. Toujours dans la région de Meknès, la première phase, la première phase se réalise durant les mois de décembre et janvier, la deuxième durant les mois de février et mars, et la dernière durant les mois d’avril et mai.

Les températures de novembre et décembre sont relativement basses, celles de février et mars sont en hausse et celles d’avril et mai sont relativement élevées. Compte tenu des températures basses durant la première phase et le niveau de matière sèche faible, la demande en eau par la culture et par l’atmosphère est relativement basse.

Pour la deuxième phase, la température augmente, la matière sèche aussi jusqu’à atteindre le maximum, la demande aussi bien atmosphérique que la demande en eau de la plante sont élevées. Pour la dernière phase, la demande atmosphérique est élevée en raison des hautes températures, ce qui est demandée pour le remplissage des grains et le dessèchement de la plante.

La sécheresse peut être évaluée de façon qualitative, par son absence ou sa présence au cours des phases importantes des cultures céréalières au cours de l’année. La présence ou l’absence de la sécheresse se dégage de la courbe de cumul pluviométrique. La courbe peut être subdivisée en trois phases: si dans une phase la courbe est ascendante cela indique qu’il n’y a pas eu de sécheresse et si elle est horizontale c’est qu’il y a eu sécheresse.

Cette méthode a permis d’apprécier l’importance de chaque type de sécheresse au Maroc. C’est ainsi qu’on a pu déterminer sur une période de 10 ans, pour le blé tendre dans la région de Meknès, que la sécheresse du milieu du cycle est responsable de 60% des pertes totales de rendement, que celle du début de cycle est responsable de 25% des pertes et que celle de fin de cycle est responsable de 15% des pertes, et que les effets de deux sécheresses successives au cours du cycle s’additionnent.

Activités du projet ConserveTerra

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