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dimanche, décembre 8, 2024

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Normes d’interprétation des Analyses de sol pour les cultures de blé et de betterave en irrigué dans les Doukkala

Détermination des normes d’interprétation des analyses de sol

Pour le blé
Azote

Aucune relation entre la teneur du sol en azote minéral ou en matière organique et la réponse du blé à l’apport de cet élément n’a pu être établie. De ce fait, il n’est pas possible de déterminer des normes d’interprétation de l’analyse du sol pour l’azote. La fertilisation azotée du blé doit être basée sur la méthode du bilan.

Potassium

La réponse du blé au potassium est probable lorsque la teneur en K2O échangeable est inférieure à 260 mg/kg sur tous les types de sols à l’exception des Tirs et avec des rendements supérieurs à 50 qx/ha. Pour les sols Tirs, la réponse à l’apport du potassium est peu probable (voir abaque blé).

Phosphore

Des 15 essais réalisés, le blé a répondu à l’apport du phosphore seulement dans un seul site ayant 17,5 mg P2O5/kg. Pratiquement, si la teneur en P2O5 assimilable (Olsen) est inférieure à 17,5 mg/kg, il serait judicieux d’apporter les besoins de la culture du blé en phosphore, même si la probabilité d’avoir une réponse est faible. Cette pratique garantirait le maintien de la fertilité phosphatée des sols.

Pour la betterave
Azote

Les mêmes remarques avancées pour l’adoption de la méthode du bilan pour le calcul des doses d’azote à apporter au blé sont valables pour la betterave.

Potassium

Deux abaques d’interprétation du potassium échangeable ont été établis; un avec le pourcentage d’argile et l’autre avec le capacité d’échange cationique (CEC). Ces deux abaques sont très similaires du fait de la bonne corrélation entre le % d’argile et la CEC dans les sols des parcelles d’essais (Voir abaque betterave). Ainsi, 3 zones sont délimitées:

– La zone qualifiée de faible: la réponse au potassium est systématique.

– La zone qualifiée de moyen: la réponse est probable.

– La zone qualifiée de élevé: la réponse est non probable.

Phosphore

Des 10 essais réalisés, la betterave a répondu à l’apport du phosphore seulement dans un seul site ayant 12,2 mg P2O5/kg. Si la teneur en P2O5 assimilable est inférieure à 12 mg/kg, il serait judicieux d’apporter les besoins de la culture de la betterave en phosphore, même si la probabilité d’avoir une réponse est faible. Cette pratique éviterait l’épuisement du sol en phosphore.

Activités du projet ConserveTerra

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