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vendredi, avril 19, 2024

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Potentiels de restauration de la qualité des sols sous agriculture de conservation au Maroc

Potentiels de restauration de la qualité des sols sous agriculture de conservation au Maroc

Rachid Mrabet et Rachid Moussadek (2012)

Au Maroc, la céréaliculture est, avec l’élevage, l’irrigation et le travail du sol, une des activités les plus anciennes pratiquées depuis des millénaires. Toutefois, cette filière ainsi que d’autres n’ont pas connu une amélioration notable en productivité due essentiellement à une dégradation des ressources en sols et à la sécheresse. Durant les trois dernières décennies, les travaux de recherche effectués en zones semi-arides marocaines, ont montré la nécessité de recourir à des systèmes agricoles à base de semis direct afin d’améliorer la qualité du sol et stabiliser les rendements à long terme. Cet article concerne une réflexion sur le bilan de la recherche en matière de qualité du sol sous agriculture de conservation au Maroc. En régime de semis direct ou de non travail du sol, la seule cause de variation d’état du sol reste la structuration naturelle sous l’effet des cultures, du type de gestion du sol (présence des résidus de récolte) et de la variation hydro-thermique qui dépend de la fluctuation des conditions climatiques. Les qualités physiques et chimiques des horizons superficiels du sol sont nettement améliorées sous le système de non travail du sol par rapport au labour conventionnel. La séquestration de la matière organique sous semis direct s’est traduite par une nette amélioration de la fertilité chimique du sol (niveaux d’azote, de phosphore et de potassium). Ces changements positifs de la qualité des sols sous semis direct sont traduits par des augmentations de rendements des cultures, même en années de sècheresse.

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