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La Question Agraire au Maroc 2 (1977)

LA QUESTION AGRAIRE AU MAROC 2

Najib BOUDERBALA*, Mohamed CHRAÏBI, Paul PASCON* (1977)

* Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II

 

JUSTIFICATION
Le premier dossier sur la question Agraire au Maroc, édité en août 1974, a connu un vif succès de librairie. Cet ouvrage incontestablement a répondu à une attente et comblé une lacune.
Les auteurs se sont demandé en avril 1975, alors que la première édition était épuisée, s’il fallait faire une réédition avec une simple mise à jour, ou produire périodiquement des supplément! pour tenir compte du développement de la question.
Mais l’actualité ayant marché vite – la plupart des grandes formations politiques ont tenu des congrès importants entre septembre 1974 et février 1975 – il nous est apparu nécessaire de nous engager dans la préparation d’un deuxième ouvrage, reprenant les mêmes rubriques que le premier et les prolongeant.
Pour l’essentiel donc QA 2 reste dans la ligne de QA 1: un instrument de travail pour tous ceux – hommes politiques, fonctionnaires, universitaires, étudiants – qui désirent avoir sous la main un document que nous espérons facile à consulter et dans lequel les sources et les références ont été vérifiées.
Nous avons cependant ajouté une rubrique: les positions des différentes formations politiques et de l’administration ont donné lieu à un examen critique de notre part. Chacun d’entre nous s’est chargé d’analyser le programme d’un parti. Après lecture, discussion et modifications éventuelles, les textes ont été pris en compte par les quatre auteurs.
1977 va être probablement pour la question agraire une année charnière: celle de la fin des distributions des terres récupérées sur la colonisation. La peau de chagrin sera bientôt épuisée. Il faudra trouver d’autres moyens et d’autres signes pour périodiquement éteindre les besoins les plus urgents de ceux qui arrivent à l’âge de l’activité à la campagne. Le Fonds de la Réforme Agraire, alimenté principalement par les terres récupérées et les restes du < bled makhzen >, avait ceci de commode: les prélèvements qu’on y faisait étaient indolores; l’Etat pouvait sans gêner personne faire des privilégiés.
A partir de maintenant, ce que l’on donnera à quelqu’un, il faudra le prendre à quelqu’un d’autre. Cela ne peut manquer d’aviver le caractère de classe des choix qui seront faits. D’un certain point de vue, c’est la fin d’une époque relativement paisible.
31 mars 1977
Paul PASCON

Le document en ligne

La Question Agraire au Maroc 2 (1977)

 

 

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