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lundi, octobre 7, 2024

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Valorisation de l’eau d’irrigation par les productions végétales dans les grand périmètres irrigués au Maroc

Comment Rattraper le Retard?

Afin d’atteindre ces potentialités aussi importantes et de rehausser les performances techniques et économiques des secteurs équipés, un effort important est nécessaire pour la mise à niveau de ces secteurs. Toutefois, et en vue de mieux cibler les axes d’intervention et les levier d’une politique conséquente, il y a lieu de considérer le processus de production et de valorisation et de remarquer son extrême complexité fonctionnelle et la multitude des intervenants concernés.

Complexité du processus de production et de valorisation

Le schéma de la figue 7 (voir fichier PDF) montre que le processus de production agricole en général, et de production végétale en particulier est tributaire d’un ensemble de variables qui échappent au contrôle direct du producteur et dépend en outre de plusieurs opérateurs du le secteur agricole.

Les premières variables sur lesquelles reposent la production sont ceux relatives à:

  • La terre, avec son niveau de fertilité, ses caractéristiques et l’état de sa dégradation;
  • L’eau d’irrigation, englobant les aspects liés à la disponibilité quantitative et qualitative ainsi que les prix;

Ces deux variables combinées constituent le patrimoine productif et déterminent dans une large mesure les potentialités du milieu.

Une autre variable primordiale concerne l’approvisionnement en intrants agricoles. Elle concerne l’ensemble des aspects liés à la problématique de disponibilité en temps opportun et en quantité et qualité requises, ainsi que la contrainte très controversée des coûts de ces facteurs. Cette variable sous-entend aussi le facteur de contrôle à priori de la qualité des intrant et aussi le souci de la préservation, à posteriori, de la qualité de l’environnement.

Le troisième groupe de variables concerne l’environnement technique de la production, à savoir:

  • Les acquis de la recherche et les possibilités de leur application;
  • Les systèmes de transfert de techniques et de technologies avec leur efficience et pertinence (formation, information, encadrement);
  • Le savoir-faire des producteurs et l’expérience technique qu’ils ont accumulée de façon empirique ou scientifique.

L’environnement socio-économique est l’un des plus importants puisqu’il réuni l’ensembles des variables économiques et sociaux qui influencent directement le processus de production. Il s’agit de:

  • Systèmes de financement appliqués;
  • Circuits de commercialisation;
  • Prix et marchés;
  • Niveau d’organisation professionnelle et inter- professionnelle.

Enfin, entre en équation une variable très importante relative au processus de la valorisation de la production brute. Ce processus peut concerner:

  • la valorisation des productions végétales par l’élevage (fourrages, sous-produits);
  • le conditionnement de la production;
  • le stockage;
  • la transformation de la production (cultures industrielles et semi-industrielles);
  • l’exportation de la production nationale.

Toutes ces variables combinées contribuent ensemble à créer une valeur ajoutée valorisant les facteurs utilisés, en particulier la terre et l’eau d’irrigation.

Si la valorisation de la terre peut être appréhendée sous le seul angle technique de productivité, c’est parce qu’elle concerne un facteur relativement plus durable dans le temps.

La valorisation de l’eau d’irrigation est un indicateur beaucoup plus important du moment où elle concerne un facteur de plus en plus rare et dont les enjeux sont de taille. C’est pourquoi, la valorisation de l’eau d’irrigation revêt des aspects techniques et économiques aussi larges.

Activités du projet ConserveTerra

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