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Fertilisation Minérale des Cultures Les éléments fertilisants majeurs (Azote, Potassium, Phosphore)

Les plantes prélèvent les éléments minéraux du sol pour produire les composés organiques. Il est établi que plusieurs éléments sont nécessaires pour le fonctionnement normal de la machine biochimique de la plante. Les éléments nutritifs doivent être présents sous une forme assimilable pour que les végétaux puissent les absorber.

La fertilisation minérale a pour but d’apporter le complément nécessaire à la fourniture du sol en vue de répondre aux besoins physiologiques des plantes pour une croissance et un développement optimums.

De nos jours, on connaît plus de 100 éléments chimiques; mais seulement 17 sont considérés essentiels en raison de leur importance pour la croissance et le développement des plantes (Tableau 1, voir fichier PDF).

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Ces éléments sont classés en trois catégories: les éléments essentiels majeurs (Azote, Phosphore et Potassium); les éléments secondaires (Calcium, Magnésium et Soufre); et les oligo-éléments (Fer, Zinc, Manganèse, Cuivre, Bore, Molybdène, Chlore et Nickel).

La diversité et l’importance des fonctions remplies par les éléments minéraux confirment la nécessité de s’assurer de la disponibilité de ces éléments en quantités suffisantes pour une production optimale des cultures.

Parmi ces 17 éléments chimiques essentiels, le carbone, l’hydrogène et l’oxygène sont prélevés à partir de l’air et de l’eau. Les 14 autres éléments sont normalement absorbés par les racines de la plante à partir du sol.

Dans ce bulletin, nous allons traiter des éléments minéraux majeurs, notamment les facteurs et conditions de disponibilité et d’absorption, les problèmes de carence ainsi que les conséquences pratiques pour une fertilisation adéquate en chacun des éléments minéraux.

Fertilisation Minérale des Cultures Les éléments minéraux secondaires et oligo-éléments

Les plantes prélèvent les éléments minéraux du sol pour produire les composés organiques. Il est établi que plusieurs éléments sont nécessaires pour le fonctionnement normal de la machine biochimique de la plante. Les éléments nutritifs doivent être présents sous une forme assimilable pour que les végétaux puissent les absorber.

La fertilisation minérale a pour but d’apporter le complément nécessaire à la fourniture du sol en vue de répondre aux besoins physiologiques des plantes pour une croissance et un développement optimums.

De nos jours, on connaît plus de 100 éléments chimiques; mais seulement 17 sont considérés essentiels en raison de leur importance pour la croissance et le développement des plantes. Ces éléments sont classés en trois catégories: les éléments essentiels majeurs (Azote, Phosphore et Potassium); les éléments secondaires (Calcium, Magnésium et Soufre); et les oligo-éléments (Fer, Zinc, Manganèse, Cuivre, Bore, Molybdène, Chlore et Nickel).

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Parmi ces 17 éléments chimiques essentiels, le carbone, l’hydrogène et l’oxygène sont prélevés à partir de l’air et de l’eau. Les 14 autres éléments sont normalement absorbés par les racines de la plante à partir du sol.

Dans ce bulletin, nous allons traiter des éléments minéraux secondaires et des oligo-éléments, notamment les facteurs et conditions de disponibilité et d’absorption, les problèmes de carence ainsi que les conséquences pratiques pour une fertilisation adéquate.

Valorisation de l’eau en agriculture et ses applications à l’élevage bovin laitier

L’eau et ses usages constituent un enjeu fondamental pour un pays comme le Maroc, marqué par la rareté de cette ressource vitale. En effet, avec moins de 1.000 m3 par habitant et par an, la faiblesse des disponibilités hydriques peut entraver l’essor économique du pays et compromettre les perspectives de croissance de nombreux secteurs d’activités, dont le tourisme, l’industrie et l’agriculture.

Avec plus de 80 % des volumes d’eau mobilisés par l’agriculture, il apparaît que ce secteur est de loin le plus important pour instaurer des chantiers de réflexion sur les économies de cette ressource et sur les possibilités de sa meilleure valorisation par les diverses filières en concurrence (céréales, lait, maraîchage, agrumes, …).

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Le Programme National d’Économie d’Eau en Irrigation a proposé plusieurs axes pour améliorer la valorisation de l’eau: rationalisation des utilisations, amélioration de la productivité, meilleure efficacité technique et économique, tout en protégeant l’environnement et en limitant la surexploitation des ressources en eau.

Pour ce faire, une réflexion sur les outils et instruments d’évaluation de la valorisation de l’eau par la production agricole doit être conduite. Or, la valorisation de l’eau en agriculture est un concept variable, selon le niveau d’étude (à l’échelle d’un pays, d’un bassin versant, d’un périmètre, d’une exploitation agricole, d’une parcelle, voire d’une plante).

Les ravageurs des arbres fruitiers: Le carpocapse des pommes et des poires

Répartition géographique, plantes-hôtes et dégâts

Le Carpocapse (Cydia pomonella) est répandu dans l’ensemble des régions de culture des Pommacées. En altitude, il peut se développer dans les vergers des massifs montagneux atteignant 1.800 m d’altitude.

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Ses principales plantes-hôtes sont le pommier et le poirier mais s’accommode aisément du cognassier, du noyer, du pacanier et quelquefois du prunier et de l’abricotier. Sur pommier et poirier, les dégâts sont de deux types:

tt de légères morsures superficielles, faites par les jeunes chenilles au moment de leur stade baladeur qui dure deux jours environ. Ces attaques bien remarquables sur les fruits verts se cicatrisent et forment des taches liégeuses;

tt des galeries en spirale, orientées vers les pépins et encombrées de déjections larvaires, résultant des dommages provoqués par le mâchage des chenilles. Les fruits ainsi rongés peuvent avorter lorsque l’attaque intervient juste après la floraison, tomber précocement (caractéristique du Carpocapse) ou mûrir prématurément lorsque l’attaque est plus tardive.

Les points d’entrée de la larve s’établissent fréquemment au contact de deux fruits, d’un fruit et d’une feuille ou dans la cavité de l’œil. En matière de sensibilité aux agressions, le pommier est vulnérable durant toute la période d’activité de l’insecte. En revanche, le poirier présente un degré de réceptivité variable selon la maturité des variétés: Guyot, William’s, Beurré Hardy sont vulnérables dès la première génération; Conférence, Doyenne de Comice et Passe Crassane sont réceptives aux deux autres générations.

Utilisation du bec Kemper pour la récolte du maïs ensilage

Au Maroc, c’est généralement le bec frontal classique à 4 rangs (rarement 6 rangs) qui est utilisé pour récolter le maïs ensilage. L’utilisation de ce bec suppose cependant des semis à écartement standard figé de 70 cm, qui est celui du bec. Dans les parcelles irriguées à la raie, par aspersion ou par pivot, et dans les parcelles de goutte à goutte conduites en lignes simples, ce type de semis ne soulève aucun problème particulier, si ce n’est de reproduire exactement l’écartement interligne exigé, afin que les pieds de maïs n’échappent pas au bec au moment de la récolte.

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Ce n’est plus le cas dès lors que le maïs est semé avec d’autres écartements, entre autres en lignes jumelées avec un double interligne (ex. 45 cm entre les lignes et 95 cm entre les doubles lignes). Le bec classique n’étant plus aisément utilisable et il faut alors lui substituer une tête de récolte à tambours conçue pour récolter le maïs et les autres plantes fourragères, quels que soient le sens du semis et l’écartement entre rangs.

Le but de ce bulletin est de relater les résultats d’un suivi réalisé en été/automne 2006 dans la région de Larache (zone de Laouamra) et complété dans la région du Gharb (zone de Moghrane), sur le bec Kemper Champion M4500, monté sur une ensileuse automotrice John Deere.

Eléments techniques sur le matériel

Le récolteur à tambours, objet du présent suivi, est de marque Kemper (Champion-type M4500) d’une largeur de travail de 4,55 m. Il comprend un cadre de montage, deux étriers et quatre tambours d’alimentation équipés de scies à lames, deux tambours de convoyage, des pointes de diviseurs (centrale, grandes, petites), des releveurs de tiges, une vis sans fin rotative de chaque côté, et des limiteurs de couple (embrayages à friction pour l’entraînement principal et pour les tambours).

Les tiges sont coupées par la scie à lames et entraînées successivement par les dents des tambours d’alimentation et des tambours de convoyage, qui les acheminent dans un flux longitudinal vers les rouleaux de pré-compression, la chambre de hachage et l’éclateur de grain de l’ensileuse. Le produit est ensuite transféré dans le cône d’éjection et expulsé par la tuyère vers la remorque.

L’ensileuse équipée de tête Kemper sur laquelle l’essentiel du suivi a été réalisé dans la présente étude est de marque John Deere, série 6850, de puissance 455 CV. Comme toute ensileuse de ce genre, la machine est équipée d’une chambre d’alimentation, constituée d’un laminoir de 4 rouleaux (2 rouleaux d’entrée et 2 rouleaux de sortie), d’un hacheur à tambour de 56 couteaux (4 x 14), d’un éclateur de grains, en plus de l’équipement d’affûtage et de détection de métal électromagnétique pour la protection du groupe ensileur.

L’entraînement principal s’effectue à l’aide d’un arbre à cardans à partir de la boîte de vitesses réversible située du côté gauche de la machine.

Nature des observations réalisées

Les observations ont été réalisées en été/automne 2006 à la ferme de Bargha de la société Mazaria, sise dans la région de Laouamra (terrains de texture très sableuse, 650 ha de maïs semé en lignes jumelées et irrigué au goutte à goutte, écartement entre lignes de 45 cm, écartement entre doubles lignes de 95 cm) et complétées ensuite à la ferme de la société Bassita à Moghrane (terrains de texture très argileuse et hydromorphes, 320 ha de maïs semé en lignes jumelées et irrigué au goutte à goutte, écartement entre lignes de 45 cm, écartement entre doubles lignes de 95 cm). Elles ont porté en particulier sur l’organisation des chantiers, l’efficacité du bec, le rendement horaire, les facteurs améliorants ou aggravants de ce rendement, la qualité du travail, le coût d’utilisation, et enfin le comportement spécifique de la machine dans les terrains de chacune des deux régions concernées.

La race ovine Boujaâd: Ses performances en race pure et en croisement

Les races ovines rustiques nationales sont non prolifiques et présentent un potentiel de croissance et un développement musculaire limité. Elles ont aussi une tendance précoce à déposer le gras dans leur carcasse dès que les conditions d’alimentation sont favorables.

La sélection en race pure dans les zones berceaux de races à partir de caractères quantitatifs objectifs reste très coûteuse en temps et en moyens. Le croisement est une voie d’amélioration génétique qui connaît de plus en plus d’intérêt chez les éleveurs qui désirent améliorer et intensifier leur production d’agneaux.

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Au niveau national, les races locales Timahdite et Sardi ont été largement étudiées en croisement avec les races spécialisées à viande ou prolifiques. Cependant, les études sur l’utilisation de la race ovine Boujaâd en croisement sont très limitées et les seuls travaux au niveau national ont été réalisés au domaine El Koudia de l’INRA.

Ce bulletin se propose de présenter une synthèse des résultats des performances de reproduction, de croissance et des caractéristiques des carcasses de la race Boujaâd obtenus dans quatre schémas de production d’agneaux.

Présentation de la race Boujaâd

La race ovine Boujaâd peuple les zones situées sur les plateaux de Kasba-Tadla, Oued Zem, Khouribga et Boujaâd. C’est une race rustique dont l’importance numérique est d’environ 260.000 têtes soit 1,4% de la population totale des ovins au Maroc. La race Boujaâd est considérée de taille moyenne à grande, soit 0,70 à 0,80 m chez le mâle et 0,50 à 0,60 chez la femelle. Le poids de la brebis varie entre 45 et 60 kg et celui du mâle entre 75 à 80 kg. La tête est armée de cornes chez le mâle uniquement. Le chanfrein est droit pour la brebis, large et légèrement bombé pour le bélier.

La race Boujaâd a été reconnue officiellement par les pouvoirs publics en 1987. Depuis elle connaît un regain d’intérêt et un développement important puisqu’elle fait l’objet d’une action d’amélioration génétique et compte parmi les cinq principales races ovines rustiques du Maroc.

Diagnostic de la gestation chez les ovins

En élevage ovin, un suivi efficace du troupeau implique entre autres une bonne maîtrise de la reproduction. Pour ce faire, différentes méthodes sont utilisées pour le diagnostic de gestation, non seulement pour détecter au plus tôt les brebis ou agnelles non gestantes, mais aussi pour pouvoir constituer des lots d’animaux aux besoins similaires afin d’optimiser leur alimentation durant la gestation. Tout cela bien sûr dans le but d’accroître la rentabilité du troupeau. Nous passons ici en revue ces différentes méthodes de diagnostic de gestation.

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Introduction

Le diagnostic de gestation revêt une grande importance économique en production ovine. Il permet non seulement de réduire les périodes improductives (lorsque les femelles ne sont pas gestantes) et d’éliminer les mères infertiles, mais aussi de constituer des lots d’animaux présentant des états physiologiques similaires et de là optimiser leur alimentation. Cela peut s’avérer très important pour éviter des états d’embompoint défavorables à la fertilité ou, au contraire en cas de gestation multiple, pour éviter des désordres métaboliques. Ceux-ci sont dus au fait que la capacité d’ingestion des aliments grossiers diminue, vu le volume abdominal important occupé par les fœtus. Ces troubles pouvant conduire, dans les cas extrêmes, à la toxémie de gestation souvent accompagnée de la naissance d’agneaux chétifs et de taux de mortalité élevés chez les agneaux et chez les mères.

Les différentes méthodes de diagnostic de gestation sont classées en deux catégories: les méthodes de laboratoire, parmi lesquelles on peut citer les dosages hormonaux (sulfate d’œstrone, hormone lactogène placentaire, progestérone) et les dosages de protéines spécifiques ou associées à la gestation et les méthodes cliniques, dont la radiographie, la palpation recto-abdominale, et l’ultrasonographie (Doppler, mode-A et mode-B).

Dans le présent bulletin, nous allons passer en revue ces méthodes, de façon succinte et dans un langage simplifié, pour un public non spécialisé.

Les avantages et inconvénients des diverses méthodes y sont présentés en insistant sur la précocité du diagnostic, la sensibilité de la méthode (probabilité qu’une femelle gravide donne un résultat positif au test ou à l’examen ou en d’autres termes, l’exactitude d’un test positif), la spécificité ou l’exactitude d’un test négatif et enfin les possibilités de dénombrement des fœtus.

Utilisation de l’Ultra léger motorisé (ULM) pour les traitements aériens L’expérience des Domaines Agricoles

Introduit et suivi depuis plus de dix ans aux Domaines Agricoles, l’Ultra léger motorisé (ULM) à trois axes a montré une performance de traitement de l’ordre de 100 à 200 ha/j, une efficacité agronomique comparable à celle d’un avion agricole classique et une rentabilité fonction de la climatologie de l’année, de la formule de gestion choisie et de la vigilance du pilote pour éviter la casse.

Avec la formule usuelle de type ‘pilote permanent + assurance tous risques + zéro casse’ et une politique à deux traitements (un passage pour le désherbage et un second pour le fongicide), le seuil de rentabilité de l’appareil, exprimé en superficie minimale à traiter, est de l’ordre de 2000 ha.

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Introduction

Dans les conditions du climat marocain, caractérisé par sa dominante sèche, c’est la pluie qui détermine l’offre en travail pour les avions agricoles. Et l’on peut ainsi passer d’une très faible activité les années extrêmement sèches à une forte demande pour les traitements les années très humides.

Pour des impératifs de rentabilité, liés justement à cette irrégularité de l’activité des traitements, il n’y a pas eu d’évolution remarquable du parc d’avions agricoles au Maroc. Toutes les tentatives de création de nouveaux parcs se sont soldées par un échec. Une seule entreprise, forte de son portefeuille clients fidélisés de longue date, continue de survivre dans le secteur des traitements aériens.

Aux Domaines Agricoles, en dépit d’un accord préférentiel avec la société de services concernée, pour réaliser les traitements dans les meilleures conditions, le recours aux avions de location n’est pas sans poser quelques problèmes de disponibilité, en particulier les années pluvieuses à forte demande où tout le monde se dispute le peu d’appareils existants.

Le cas type à citer ici est celui de « zéro disponibilité » de l’été 1992 où tout le parc d’avions avait été mobilisé dans le sud pour la lutte antiacridienne. Le maïs, une culture importante aux Domaines, était alors resté sans protection contre les attaques tardives de sésamie, ce qui avait alors conduit à beaucoup de dégâts sur épi, faute de pouvoir traiter.

L’autre problème de la location est le coût exorbitant à l’hectare quand il faut déplacer un avion pour de petites superficies trop excentrées par rapport au point de stationnement de l’appareil.

L’importance des superficies traitées, la diversité des cultures (grandes cultures, agrumes, rosacées) et surtout la présence dans le système de culture de variétés vitales vulnérables sur lesquelles on n’a pas droit à l’appel en cas d’erreur, ont conduits les Domaines Agricoles à s’équiper, à partir de 1993, d’Ultra légers motorisés (ULM) à trois axes, afin de prendre eux mêmes en charge une partie de leurs traitements.

Plus de dix ans après, le but de ce bulletin est de relater cette expérience très riche d’enseignements, d’en analyser les différentes facettes (performance, efficacité agronomique, rentabilité), et de montrer les horizons que la promotion de l’ULM peut ouvrir pour le Maroc, notamment en matière de développement agricole.

Le semis direct des céréales: Expérience du Domaine Agricole de Sidi Kacem

Le Maroc est aujourd’hui de plus en plus confronté aux problèmes de sécheresse (93% du territoire national est aride à semi-aride). Pour atténuer les effets de ces changements climatiques sur la production agricole, nous sommes dans l’obligation de combiner toutes les techniques et pratiques culturales permettant de mieux valoriser le mètre cube d’eau.

Le semis direct est l’une de ces pratiques; c’est un système d’exploitation qui a montré ses preuves dans plusieurs pays alors que son adoption par les agriculteurs marocains demeure limitée.

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Le semis direct est un mode d’installation des cultures sans faire appel aux travaux du sol (retournement et préparation superficielle) qui jusqu’à présent paraissent indispensables pour une mise en place de la culture, du moins pour les agriculteurs marocains.

Le semis direct est aussi un ensemble de pratiques, combinées au mode d’installation des semences qui permet de valoriser au maximum cette technique.

Aujourd’hui, après trois années d’essais et de travail à grande échelle avec la technique de semis direct des céréales aux domaines agricoles de Sidi Kacem, nous mettons à la disposition des agriculteurs marocains les résultats obtenus grâce à cette technique en comparaison avec les autres techniques standards.

Le semis direct aux Domaines Sidi Kacem

Le semis direct des céréales a été introduit au niveau des Domaines Sidi Kacem durant la campagne agricole 2005-2006.

Pour la première et la deuxième année, le semis direct était conduit sur dix hectares. Pour la campagne 2007/2008, cette technique a été reconduite sur pas moins de 500 ha.

Le travail a été mené conjointement entre les Domaines Sidi Kacem et la société Khun. Le semis direct a été réalisé à l’aide d’une machine spéciale de semis direct importée du Brésil.

Travaux de préparation du sol et période d’installation de la culture

Pour le système classique, la préparation du sol constitue un enjeu majeur. Une bonne préparation du sol, juste après les récoltes, s’impose. A cette époque, le minimum d’eau dans le sol facilite l’intervention des outils mécaniques et permet une installation précoce de la culture suivante. Cependant, lorsqu’on prépare précocement nos parcelles, on leurs fait perdre le peu d’eau stockée dans le sol.

Si le travail du sol n’est pas réalisé juste après le semis, nous nous trouvons en automne devant un sol sec et difficile à travailler. Dans ce cas, on est obligé d’user des grands moyens ce qui hausse la facture énergétique ainsi que les dépenses liées à l’usure et la casse des outils de travail du sol avec le risque de chauffage des tracteurs ainsi que la difficulté que rencontrent les opérateurs des engins à cause de la chaleur ce qui fait diminuer leur rendement (décalage horaire s’impose).

L’autre alternative est d’attendre l’arrivée des premières pluies pour faciliter le travail du sol, avec le risque de perdre une bonne dose d’irrigation (surtout si la fin du cycle est sèche ou dominée par du Chergui) ou encore d’être décalée de la période optimale d’installation de la culture si les premières pluies sont importantes.

Avec le semis direct, nous avons la possibilité actuellement de pâturer nos parcelles, à condition de ne pas consommer tous les résidus, et de semer dans les meilleurs délais.

Productivité et rentabilité de la betterave à sucre irriguée au goutte à goutte dans les sols sableux de Larache

Dans les formations sableuses côtières de Larache, irriguées par aspersion, la betterave a été définitivement abandonnée au profit de la canne à sucre en raison, semble-t-il, d’une productivité faible et d’une rentabilité décevante. Seules quelques propriétés situées sur des taches noirâtres de bas-fonds, riches en humus, mais d’importance limitée, continuent encore de pratiquer cette culture.

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En 2007, la Société Mazaria a mené sur ces sables une première expérience de production de la betterave sur 115 ha, en utilisant le goutte à goutte comme système d’irrigation.

Au terme de cette expérience, des résultats très prometteurs ont été obtenus, remettant totalement en cause l’idée ancrée dans le périmètre, que les textures sableuses ne conviennent pas à la betterave à sucre.

Le but de ce bulletin est de présenter au lecteur intéressé par la culture dans ce genre de situation, le paquet technique de conduite de la betterave à sucre en sols sableux et les conditions dans lesquelles ces performances ont été réalisées.

Conditions pédo-climatiques

L’expérience a été menée dans la ferme de Bargha sise dans la région de Laouamra, à 25 km au sud de Larache (nord du Maroc). Le climat de la région est de type côtier (hygrométrie élevée; Tmin-Tmax = 16-26 °C en sept-oct, 10-20 °C en nov-déc, 11-22°C en mars-avril et 18-29°C en juin-juillet) avec une pluviométrie annuelle moyenne de 750 mm. Les terrains sont assez profonds, plats à légèrement vallonnés (pente » 2-4 %), de texture très sableuse (taux d’argile autour de 3 %, taux de sables autour de 90 %), non calcaires et de pH neutre à alcalin (6,8 à 8,4).

Installation de la culture

Les variétés polygermes utilisées, toutes de type E, sont Desprez (40 ha), Heros (24 ha), Aupoly (21 ha), Lados (15 ha) et essais divers (10 ha). Les semis étaient des semis groupés entre le 15 et 22 novembre. Ils ont été réalisés mécaniquement en lignes jumelées, au moyen d’un semoir de précision Gaspardo avec un écartement entre les doubles lignes de 95 cm, un écartement entre lignes de 45 cm et un espacement sur la ligne (e) de 6 cm, transformé au moment du démariage en (e’) = 18 cm, en enlevant 2 plantes sur 3, afin d’obtenir une population d’environ 82.000 racines/ha.

Le précédent cultural a été un maïs irrigué de cycle court. La séquence de préparation du sol a été soit la charrue à socs soit le chisel, suivi d’un passage de vibroculteur ou d’un passage de covercrop.

Entretien

Comme pour les autres régions du Maroc, les insectes du sol au moment de la levée tel que le fil de fer, la casside, les mauvaises herbes, en plus de la cercosporiose et de la pourriture molle pour certaines régions, sont les principaux ennemis de la betterave.

Quoi que les dégâts observés sur les plantules au moment de la levée soient limités, la culture a fait en partie l’objet d’une application de Lorsban sous forme de granulé au sol.

La liste d’adventices annuelles et vivaces présentes dans les sables de Larache est assez longue. Des plus importantes, il faut citer Chenopodium spp., Chamaemelum mixtum., Polygonum convolvolus L., Lolium rigidum Lam., Rumex pulcher L.

L’essai d’herbicides effectué sur une vingtaine d’ha début janvier, la plante étant encore au stade  »petite rosette », en utilisant Agil et Goltix, n’a pas été très efficace. Pour la population hivernale, qui reste la menace la plus importante, le désherbage a été effectué manuellement sur la double ligne (en même temps que le démariage) et de façon mécanique entre les doubles lignes, entre le 60ème et le 90ème jour. Un second passage léger a été réalisé afin de contrôler la population printanière et maintenir la culture propre jusqu’à la récolte.

Trois problèmes phytosanitaires ont été rencontrés sur la betterave à Mazaria en 2007, même s’ils n’ont pas causé beaucoup de dégâts sur la culture: les attaques de nématodes en début de culture, les attaques de casside à partir de mai/juin et la pourriture molle des racines au moment de la récolte.

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