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Fertilisation des rosacées fruitières

La nutrition durable des cultures fruitières nécessite la compréhension des relations entre la croissance végétale et le bilan des éléments fertilisants.

Le rendement réalisé par une culture fruitière varie selon le milieu et la stratégie de culture. Le rendement cible peut être utilisé pour évaluer la quantité d’éléments fertilisants susceptibles d’être exportés du verger avec la récolte.

Les arbres fruitiers ont des besoins en éléments fertilisants majeurs: l’azote (N), le phosphore (P), le potassium (K), le calcium (Ca) et le magnésium (Mg) et en oligo-éléments: le manganèse (Mn), le fer (Fe), le cuivre (Cu), le zinc (Zn), le bore (B) et le molybdène (Mo).

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D’autres éléments tels que le sodium (Na), le silicium (Si), le cobalt (Co) et le nickel (Ni) sont également des éléments utiles à la croissance végétale.

Estimation des besoins des rosacées

Les besoins en éléments fertilisants des arbres fruitiers sont difficiles à établir car dans les plantes pérennes on se heurte à des difficultés liées à la pérennité du plant, l’hétérogénéité individuelle et le grand volume des arbres.

Les arrachages d’arbres cultivés dans des vergers et l’analyse de leurs différents organes ont servi pour longtemps de référence à l’appréciation de la quantité d’éléments absorbés par les arbres cultivés en verger.

Le prélèvement d’éléments fertilisants correspond à la quantité d’éléments fertilisants qui quitte la parcelle avec la récolte sans les résidus végétaux et dépend donc du niveau de rendement.

Les teneurs en éléments fertilisants des différents organes des pommiers sont présentés au tableau 1. Le prélèvement permet d’évaluer le besoin (norme), puis le besoin corrigé (norme corrigée), et enfin, la quantité d’éléments fertilisants à apporter via la fumure.

Les besoins réels des arbres fruitiers en éléments minéraux correspondraient donc à la somme des quantités d’éléments prélevés par les fruits et de ceux immobilisés par le bois.

Il s’agit là d’une surestimation car au moins une partie des éléments stockés sont réutilisables. En effet, certains organes (feuilles, bois de taille) sont restitués au sol et par conséquent ne constituent pas une exportation hors verger. Par ailleurs, l’appréciation des besoins basée sur l’exportation seule ne suffit pas car d’autres facteurs entrent en jeu et influencent la quantité d’éléments minéraux prélevée par l’arbre. Parmi ces facteurs on peut citer la richesse et le potentiel alimentaire du sol, le mode d’apport des engrais, la nature des engrais, les conditions de développement et de croissance (climat et sol), l’importance et la distribution du système racinaire, l’âge, la variété, le porte-greffe, le système de taille et le rendement.

En dépit de ces difficultés, des valeurs peuvent servir de référence en matière de dose. Un hectare de pomme de Golden Delicious âgée de 30 ans et produisant 40 t de fruits exporte en moyenne 100 kg d’N, 35 kg P2O5 et 150 kg de K2O. Un hectare de Reinette de Canada adulte, ayant un rendement de 25 t exporte 80 Kg d’N, 20 kg de P2O5 et 90 kg de K2O.

De même, la consommation en éléments minéraux d’une culture hydroponique du pommier Golden Delicious greffée sur MM106 âgé de 6 ans et produisant 40 t/ha est de 95 Kg d’N, 40 kg de P2O5 et 120 kg de K2O (Tableau 2).

Les quantités prélevées en éléments fertilisants varient selon la variété et l’espèce. A cet égard, les espèces à noyau sont plus exigeantes en potasse que celles à pépins (Tableau 3).

Malgré la différence des méthodes utilisées, les données précitées paraissent semblables et donnent une idée sur ce que peuvent être les prélèvements en éléments N, P et K, considérés comme proportionnels aux rendements. Cependant, si ces résultats, établis en fonction d’une situation donnée, peuvent servir de repère ils ne peuvent en aucun cas être généralisés.

Par ailleurs, et afin de tenir compte des pertes et du coefficient d’utilisation des engrais, le type du sol et la nature de l’engrais, les doses d’engrais à apporter aux arbres comme fumure annuelle d’entretien doivent être supérieures aux exportations totales. En effet, le potentiel d’assimilation d’une espèce fruitière et la disponibilité des éléments fertilisants dans le sol peuvent être perturbés par les antagonismes, la concurrence entre éléments nutritifs pour les points d’échange ionique des composants argileux du sol, le pH du sol et la fixation biologique des éléments fertilisants sur la matière organique.

La pollinisation des arbres fruitiers

La floraison est le stade phénologique qui annonce, après la dormance, l’entrée en activité reproductive. Sa période qui s’étale généralement sur une durée de 2 à 3 semaines subit l’influence remarquable des conditions climatiques de l’année et du microclimat du site de plantation.

La fleur est constituée de pièces florales avec des organes reproducteurs séparés chez une fleur solitaire (noyer, pistachier) ou associées chez une fleur hermaphrodite avec un pistil et des anthères (amandier, pommier, olivier…). Elle peut être autocompatible ou autostérile. Son évolution en fruit nécessite la pollinisation qui consiste en un transport des grains de pollen d’une étamine sur un stigmate. Ce transfert est indispensable à la fécondation et à la fructification. Avec une floraison abondante, on considère qu’un taux de 10 à 15 % de fécondation est suffisant pour assurer une production normale.

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La pollinisation reste une étape particulièrement délicate à cause des problèmes d’incompatibilité, de décalage de floraison et de dépendance vis-à-vis des insectes pour le transport du pollen.

Incompatibilité pollinique

L’incapacité d’une fleur à être fécondée par son propre pollen est désignée par le terme d’auto-incompatibilité. Pour que la fécondation puisse avoir lieu, les grains de pollen doivent donc provenir des fleurs d’une variété différente.

Certaines variétés sont incompatibles entre elles: le pollen d’une variété est alors incapable d’assurer la fécondation des ovules de l’autre. Les cas d’incompatibilité totale entre variétés sont cependant limités.
L’incompatibilité se traduit par une inhibition de la germination du grain de pollen sur le stigmate ou l’arrêt de la croissance des tubes polliniques dans le style.

Période effective de pollinisation

Lorsque le pollen est libéré des anthères, il doit être transporté vers les stigmates dont la réceptivité est effective dès l’ouverture de la fleur. Sa dégénérescence a lieu entre 3 et 5 jours après. Le dessèchement du style est rapide (3 à 6 jours) et la longévité de l’ovule ne dépasse pas 4 à 5 jours.

Lorsque le pollen germe sur le stigmate, il émet un tube pollinique qui croit dans le style pour atteindre sa base (ovule) en 3 à 5 jours. Les conditions optimales de pollinisation sont donc réunies sur une période très brève après l’ouverture de chaque fleur.

La fécondation, conduisant à la formation et au développement des graines/pépins et des fruits chez les rosacées, doit se produire dans un sac embryonnaire mature. Ce dernier qui constitue la partie essentielle de l’ovule subit une évolution rapide durant les 5 jours qui suivent la pollinisation. Il renferme une oosphère accompagnée des deux synergides. Le sac embryonnaire s’allonge rapidement entre le 5ème et le 15ème jour après pollinisation. Cet allongement accompagné de la fusion des noyaux polaires marquent le début des événements de la fécondation. Une trame coenocytique héberge l’embryon qui subit des divisions 2 à 3 semaines après pollinisation.

Conduite technique de la menthe: Diagnostic dans la province de Settat

Au Maroc, les superficies de menthe verte (Mentha viridis ou Mentha spicata var. viridis) sont estimées à environ 3.000 ha répartis dans plusieurs provinces dont Settat, Benslimane, Larache, Marrakech, Meknès et Agadir. Sur les 85.000 tonnes de menthe fraîche produite en 2006-07, 4.200 tonnes sont exportées.

Avec 780 ha de menthe, Settat est la principale province qui cultive et qui produit la menthe. Cette province est connue depuis longtemps pour sa production consistante de cette culture maraîchère et de nombreux agriculteurs se sont spécialisés dans la production et même dans l’exportation de la menthe, particulièrement la menthe «El Brouj». Celle-ci est très appréciée à travers tout le pays pour préparer le thé à la menthe, et serait par conséquent un produit de terroir à sauvegarder, à valoriser et à labelliser.

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Avec la rareté de l’eau et l’augmentation du coût de production, les superficies de la menthe sont en régression, essentiellement dans les localités d’El Brouj, de Guisser et de Ben Ahmed. Par contre, la culture cannait une nette extension dans la région d’Oulad Saïd où l’eau douce et des terres fertiles «tirs» sont abondantes avec des rendements de menthe pouvant dépasser 100 tonnes/ha/an.

La culture de la menthe nécessite un gros investissement, mais elle est rentable malgré la cherté des intrants et l’augmentation du coût de production. L’implication de la main d’œuvre (familiale ou recrutée) est importante dans toutes les opérations culturales: plantation, irrigation, épandage d’engrais et du fumier, désherbage, traitements phytosanitaires et récolte. La main d’œuvre est devenue de plus en plus rare, chère et exigeante; le salaire d’un ouvrier étant en 2007-08 entre 50 et 100 Dh la journée (+ les repas).

L’objectif de ce bulletin est de présenter les différentes techniques culturales employées par les producteurs de menthe dans la province de Settat.

La résistance aux anthelminthiques chez les ruminants: Situation actuelle et mesures de contrôle

Les strongyloses gastro-intestinales sont des parasitoses fréquentes chez les animaux de rente. Elles sont dues à une quinzaine des parasites ronds présents à divers niveaux du tube digestif (caillette, intestin grêle, gros intestin) de leur hôte occasionnant ainsi des dommages d’intensité variable: une baisse des performances zootechniques: fertilité et croissance réduite, diminution de la production en lait et en viande et parfois de la mortalité des animaux les plus infestés.

Afin de lutter contre ces parasitoses, l’éleveur se base sur l’usage des produits de synthèse: les anthelminthiques. Malheureusement, l’usage intensif des produits à large spectre a progressivement débouché sur l’émergence de souches de parasites capables de résister à l’action de ces substances. Sur le terrain, cette perte d’efficacité se traduit par des échecs thérapeutiques perceptibles à des degrés variables par le vétérinaire et l’éleveur.

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D’abord localisées, les résistances des nématodes digestifs des petits ruminants aux anthelminthiques sont devenues un phénomène cosmopolite décrit depuis plusieurs années et le Maroc ne fait pas l’exception à la règle.

Les chimiorésistances peuvent devenir une cause importante de pertes économiques pour les éleveurs si rien n’est fait. Le nombre de familles chimiques utilisables est limité et le sera de plus en plus, notamment à cause du coût élevé de développement de nouveaux antiparasitaires (environ 200 millions de dollars de la découverte à la mise sur le marché). Il est donc indispensable de limiter et de contrôler les résistances aux antiparasitaires afin de prolonger le plus longtemps possible l’efficacité thérapeutique des anthelminthiques actuels.

D’une manière simplifiée pour une thématique complexe, l’auteur se propose de définir le phénomène de la résistance, son importance, les facteurs favorisant son apparition, les techniques permettant sa détection et son diagnostic et enfin comment peut-on éviter son apparition et que faire lorsqu’il existe.

Actuellement quatre grands groupes d’anthelminthiques d’usage courant sont (1) les Benzimidazoles et Probenzimi-dazoles, (2) Les Imidazothiazoles et Tetra-hydrpyrimidines, (3) les Slicylanides et (4) les Avermectines (Tableau 1).

Productivité et rentabilité du maïs ensilage conduit en goutte à goutte dans les sables de Larache

Dans le cadre de sa convention de partenariat signée avec l’Etat en 2006, en vue de remettre en valeur la ferme de Bargha sise dans la région côtière de Larache, la société Mazaria a choisi d’investir en partie dans l’élevage laitier. Le projet prévoit un effectif de deux mille têtes de Holstein.

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Parallèlement aux autres travaux de mise en place du projet (rénovation des bâtiments existants, construction des étables, installation du goutte à goutte), sur le plan agricole, les années 2006 et 2007 ont été consacrées à la constitution du premier stock de paille et de fourrage pour démarrer l’élevage.

A l’instar de ce qui se pratique déjà avec succès dans le Souss, c’est l’ensilage de maïs qui a été retenu comme aliment de base des vaches laitières.

Les quatre hypothèses de travail retenues pour déterminer le besoin en ensilage pour l’élevage sont:

  •  Une importation des génisses en deux fois (la moitié la première année et l’autre moitié la deuxième année);
  •  Un stock d’ensilage pour le démarrage d’au moins six mois;
  •  Une consommation moyenne par tête, tous lots d’animaux confondus, de 30 kg/j;
  • Au Maroc, l’option «achat» d’ensilage pour des élevages d’aussi grands effectifs comporte beaucoup de risques, faute d’offre suffisante et de produit de bonne qualité sur le marché.

En années sèches (fréquentes et imprévisibles), le prix de l’ensilage peut augmenter de façon considérable et compromettre la marge de rentabilité du lait, déjà très limitée quand l’ensilage est payé au prix usuel du marché, qui se situe les années de faible demande entre 400 et 500 Dh/tonne.

On conçoit bien que la stratégie présentant moins de risques pour le projet, est celle où l’essentiel (sinon la totalité) de l’ensilage est produit à la ferme. Le volume du stock minimum avant l’arrivée des génisses, doit être d’environ 6.000 tonnes pour la première année et le double pour la deuxième année, alors que le besoin annuel au régime de croisière (non compris celui des veaux et vêles) est d’environ 22.000 t.

En 2006, le maïs ensilage était très peu connu dans la zone Rmel de Larache. Le but de ce bulletin est de présenter les informations sur la production du maïs ensilage recueillies durant les deux années de démarrage du projet.

Les pertes en grains à la récolte mécanique des céréales

La production céréalière dépend d’une multitude de facteurs allant de la qualité des intrants, passant par la conduite technique et la récolte. Le procédé de récolte est déterminant aussi bien pour la quantité que pour la qualité obtenues au bout du processus de production.

Les pertes occasionnées lors de cette opération sont un gaspillage que le producteur ne peut pas se permettre du moment que la graine est prête et qu’il ne reste qu’à la mettre à l’abri, là où d’autres risques la guettent lors d’un stockage à plus ou moins longue durée.

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Au Maroc, la récolte mécanique des céréales est malheureusement réputée pour les importantes pertes qu’elle occasionne (jusqu’à 20%). Pour donner un exemple, sur une année moyenne (50 millions de quintaux) et avec un niveau de pertes de 12%, si nous parvenions à réduire les pertes à 2% seulement, nous gagnerons près de 5 millions de quintaux, soit la production de 550 000 ha.

Mais pour réduire ces pertes à un niveau acceptable (2%), il convient tout d’abord d’en comprendre les causes, d’avoir les moyens de les quantifier et de s’intéresser ensuite à la façon de les réduire à des niveaux tolérables.

Origines des pertes à la récolte mécanisée des céréales

Les sources des pertes de grain sont nombreuses:

Pertes naturelles

Effets des intempéries, excès de maturité, choix variétal, moineaux et insectes. A titre d’exemple, l’orge est connue pour être plus sensible à l’égrenage sur pieds. Il a aussi été montré que certaines variétés sont plus sensibles que d’autres.

Pertes à la coupe

Position et vitesse du rabatteur, position de la barre de coupe, vitesse d’avancement de la machine sont les principales causes de pertes à la coupe. Les cas de figures les plus courants sont: le rabatteur touche la tige à une hauteur trop basse par rapport à l’épi. Sous l’effet du choc et le grand porte-à-faux occasionné par l’épi, conjugué à un état de dessiccation relativement avancée, la tige cède.

La vitesse de rotation élevée du rabatteur peut être la cause de tiges arrachées et projetées vers l’avant ou qui s’enroulent sur le rabatteur. Les pertes dues à la verse sont difficiles à diminuer. Seuls les releveurs d’épis peuvent aider dans une certaine mesure. La solution idéale est de veiller à l’éviter durant la conduite de la culture (bien raisonner et fractionner l’apport en engrais de couverture, en particulier en année pluvieuse).

Les pertes à la coupe peuvent également provenir des tiges de petites tailles (manque d’eau ou sol pauvre) qui ne peuvent pas être coupées à cause de leur faible hauteur. Ceci est accentué par l’état de la surface du sol (mal nivelé, présence de pierres, de mauvaises herbes, de doums ou de jujubier).

Des pertes peuvent résulter d’une conjugaison de ces différentes situations, le conducteur a du mal à trouver un compromis entre les différents réglages faute de cultures homogènes et régulières. D’où l’intérêt de soigner les opérations culturales précédentes (travail du sol, semis et contrôle des adventices).

Pertes au battage

Intensité du battage, état du batteur et du contre-batteur sont les causes des pertes au battage. Des céréales ayant une humidité inférieure seront plus faciles à battre. L’intensité de battage dépend de la vitesse du batteur et de l’écartement batteur/contre-batteur. Une déformation des battes ou du contre-batteur peut être la source de pertes difficiles à maîtriser à travers les réglages. Il est donc impératif de réparer les défaillances en cause.

Pertes à la séparation grain-paille

Encrassement des grilles des secoueurs, vitesse d’oscillation insuffisante, etc. Cette situation peut se produire dans le cas où le régime moteur est faible et que la culture est infestée d’adventices.

Pertes au nettoyage de grain

L’encrassement des grilles est courant dans les cultures trop infestées de mauvaises herbes et surtout vertes (pour cause de pluies tardives) et lorsque la ventilation est insuffisante. En revanche, une ventilation trop forte rend les grilles dégagées mais peut entraîner des pertes de grains à l’arrière de la machine, en particulier de grains échaudés par une sécheresse de fin de cycle.

Les agriculteurs omettent souvent de compter les grains cassés parmi les pertes à la récolte mécanisée. Certes, le retard de la récolte peut en être la cause initiale, mais la cause imputée à la machine réside dans une vitesse élevée du batteur ou une grille inférieure trop fermée ou inadaptée. Dans le premier cas, ces pertes sont comptées sur le battage et dans le deuxième, elles sont considérées comme des pertes de nettoyage.

Techniques d’engraissement des agneaux

La production des agneaux de boucherie occupe une place de choix dans l’activité élevage ovin au Maroc. L’engraissement des agneaux est généralement pratiqué par les éleveurs naisseurs-engraisseurs ou par les engraisseurs afin de valoriser leurs produits et améliorer leurs revenus.

C’est une activité relativement facile à entreprendre puisqu’elle ne nécessite qu’un petit investissement et une faible technicité. Néanmoins, pour réussir l’engraissement certaines conditions doivent être respectées et un minimum de connaissances en élevage est nécessaire.

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L’objectif de ce bulletin est de présenter quelques techniques d’engraissement nécessaires pour obtenir des agneaux de qualité, et ainsi répondre au souhait de nombreux éleveurs qui demandent sans cesse des informations sur ce sujet.

Qu’est-ce que l’engraissement ?

L’engraissement est une opération qui consiste à offrir aux agneaux une conduite adéquate (alimentaire et prophylactique) pour qu’ils atteignent un poids et une conformation appropriés en un temps limité. L’engraissement peut être fait à l’herbe ou en bergerie.

L’engraissement des agneaux à l’herbe est pratiqué lorsque l’herbe est abondante sur le parcours. Son objectif est la réduction de l’utilisation de l’aliment concentré en rallongeant la phase de l’allaitement et en mobilisant plus fortement les réserves corporelles des mères. Ce type d’engraissement est souvent pratiqué dans les systèmes de reproduction peu intensifiés et à des périodes de mise bas correspondant au mieux aux disponibilités de l’herbe sur le parcours. Pour que cet engraissement soit réussi, le sevrage doit être bien raisonné.

Normalement dans un troupeau ovin, le sevrage des agneaux se fait en deux phases. Les agneaux les plus légers à la mise à l’herbe (croissance inférieure à 140 g/j) ne sortent pas et sont engraissés en bergerie après un sevrage à 8 semaines, à condition que l’agneau fasse un poids supérieur ou égal à 3 fois celui de sa naissance. Les autres agneaux sortent au pâturage, et lorsqu’ils sont âgés de 12 semaines, un deuxième tri est réalisé selon le même principe, et les animaux les plus légers (croissance inférieure à 180 g/j) sont sevrés et finis en bergerie. Les agneaux restants, dont la croissance est supérieure à 180 g/j, sont sevrés vers l’âge de 16-18 semaines et finis à l’herbe.

En outre, pour qu’un grand nombre d’agneaux réalise une croissance élevée à l’herbe, un soin particulier doit être apporté à l´alimentation des mères en fin de gestation et pendant les six premières semaines de lactation. En effet, la valeur laitière des brebis est un atout supplémentaire pour permettre aux agneaux d´avoir une bonne croissance. Par ailleurs, un apport de concentrés dans une trémie au pâturage permet de finir plus rapidement les agneaux et d’éviter de devoir le faire en bergerie. Pour les agneaux qui séjournent sur parcours, il faut également prévoir un traitement contre les parasites gastro-intestinaux presque tous les mois.

Le 2ème type d’engraissement est la finition des agneaux en bergerie. C’est l’engraissement le plus réputé et le plus pratiqué. Les agneaux sont alimentés essentiellement à base de concentrés et vendus après une courte période d’engraissement. La finition des agneaux peut-être faite pour l’occasion de l’Aïd Al Adha ou pour l’approvisionnement du marché durant toute l’année.

Le Maroc en chiffres 2017

CLIMAT
EMPLOI ET POPULATION
ENSEIGNEMENT
SANTE
PRIX
AGRICULTURE, FORETS ET PÊCHE MARITIME
MINES, ENERGIE ET INDUSTRIE
CONSTRUCTION ET FONCIER
TRANSPORT ET TELECOMMUNICATIONS
TOURISME
PAIEMENTS DES BALANCE ET EXTÉRIEUR COMMERCE
MONNAIE,BOURSE DES VALEURS ET BUDGET
COMPTES DE LA NATION

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L’agriculture Marocaine en Chiffres 2016

Faire de l’agriculture un moteur de croissance économique et un outil efficace de lutte contre la pauvreté rurale, tel est l’objectif de la stratégie Plan Maroc Vert. L’agriculture est réellement au centre des préoccupations de développement durable et de sécurité alimentaire. En plus de sa contribution à l’économie de près de 12%, son impact socio-économique réel est largement supérieur grâce, notamment, à ses effets d’entrainement à l’amont, à l’aval et à travers la consommation finale des ménages.

Par son mode de gouvernance structuré et responsable, le Plan Maroc Vert a créé une nouvelle dynamique dans le secteur agricole. Depuis la mise en œuvre du plan Maroc vert (2008) l’investissement privé dans le secteur agricole est estimé à près de 56 milliards de dirhams. En outre, une valeur ajoutée additionnelle moyenne de plus de 26 milliards de dirhams a été réalisée entre la période 2003-2007 et la période 2008-2016 avec toutes ses implications sur l’amélioration du niveau de vie des populations rurales.

L’agriculture en chiffres 2016, présente, à travers les statistiques par filière de production, l’évolution des principaux indicateurs du secteur agricole.

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Situation de l’Agriculture Marocaine n°11

Le déroulement de la campagne agricole 2012/13 au niveau pluviométrique a été marqué par l’importance des précipitations précoces.

En effet, 50% du cumul pluviométrique national a été reçu avant le mois de Décembre 2012 (217 mm contre 135 mm la campagne 2011/12 et 106 mm en année normale) ce qui a permis l’installation des cultures d’automne dans des conditions techniquement adéquates.

Elle a été marquée aussi durant la période du mois Décembre jusqu’à la moitié du mois de Janvier 2013 (environ 45 jours) par de faibles précipitations ayant affecté les cultures d’automne principalement dans les régions de : Haouz, R’hamna, Chiadma-Haha et Souss-Massa.

A partir de la dernière quinzaine du mois de février et tout au long du mois de mars 2013, des pluies importantes et bénéfiques ont été enregistrées ce qui a permis notamment:

• de redresser l’état des cultures en place, surtout les céréales d’automne de semis tardifs;

• d’accélérer la cadence des travaux d’entretien des céréales d’automne (lutte contre les mauvaises herbes, application des traitements fongiques et épandage des engrais de couverture);

• d’améliorer le développement de l’arboriculture fruitière;

• d’améliorer le couvert végétal des parcours ;

• d’installer les cultures de printemps (tournesol, pois chiche,maïs,…),

• et en fin d’améliorer le taux de remplissage des barrages ainsi que le niveau des nappes phréatiques.

Cependant, les fortes précipitations, qui se sont allongées jusqu’au mois d’avril, ont entraîné des stagnations d’eau limitées au niveau de certaines régions notamment celles du Gharb et de Taounate.

Les pluies enregistrées, du 16 au 19 Mai 2013 ont atteint en moyenne 4 mm contre 3 mm la campagne précédente (17 mm pour la normale à la même date). Elles ont eu un impact positif sur le développement des cultures de printemps et des céréales semées tardivement. Plusieurs régions  ont en bénéficié. Il s’agit notamment des régions agricoles du Moyen Atlas (10 mm), Saïss (9 mm), Haut Atlas, Pré-Rif et Rif ainsi que Gharb-Zear (6 mm), Chaouia-Doukkala (5 mm), l’Oriental et Tadla-Tensift (4 mm) et le Saharien (1 mm).

Le cumul pluviométrique moyen national a atteint 451 mm contre 375 mm en année normale (moyenne sur 30 ans). Cet excédent concerne l’ensemble des régions agricoles à l’exception de la zone Saharienne et varie de 4% (Oriental) à 60% (Moyen Atlas).

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