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Revue Marocaine des Sciences Agronomiques et Vétérinaires 9(2) – Juin 2021

Protection des Cultures

Pratiques phytosanitaires des pomiculteurs: Cas de la région Fès-Meknès

Rachid LAHLALI, Mohammed BOULIF, Alieu MOININA

Les Alternarioses (Alternaria spp.) des agrumes: Diagnostic et méthodes de lutte
Hassan ACHETBI, Said AMIRI, Rachid LAHLALI

Utilisation des extraits de plantes contre les maladies de post-récolte des fruits

El Mehdi AIT-ALI, Assia El KHETABI, Saâdia BELMALHA, Rachid LAHLALI

Nutrition et Technologie Alimentaire

Caractérisations physico-chimiques des miels de la zone Guinéenne du Togo

Comlan KOUDEGNAN, Kodjo ETSE, Siendou COULIBALY, Marie-Luce QUASHIE, Pierre RADJI, Kouami KOKOU

Dépistage des résidus de quelques antibactériens dans le lait et les œufs produits dans les régions de Dakar et de Thiès au Sénégal

Andre Pouwedeou BEDEKELABOU, Assiongbon TEKO-AGBO, Etsri Kokou PENOUKOU, Elhadj NIANG, Oubri Bassa GBATI

Teneurs en nitrates et en nitrites des produits carnés: Cas des saucisses hot dog commercialisés sur le marché de Dakar

Etsri Kokou PENOUKOU, Assiongbon TEKO-AGBO, André Pouwedeou BEDEKELABOU, El Hadji Mamadou Moctar NIANG

Législation de l’inspection et du contrôle des produits de pêche au Togo: Etat des lieux et analyses critiques

Etsri Kokou PENOUKOU, Khalifa Serigne Babacar SYLLA, Assiongbon TEKO-AGBO, Andre Pouwedeou BEDEKELABOU, El Hadji Mamadou Moctar NIANG

Production Végétale et Environnement

Agriculture urbaine et périurbaine dans la ville de Lomé et ses banlieues

Wouyo ATAKPAMA, Madjouma KANDA, Fousseni FOLEGA, Denis Talate LAMBONI, Komlan BATAWILA, Koffi AKPAGANA

Effet combiné de la disposition et du niveau de coupe des plants de Moringa oleifera sur le rendement en fruits de l’aubergine (Solanum melongena)

Younoussou RABO, Ousmane LAMINOU MANZO, Toudjani ASSANE ANABI, Ali MAHAMANE

Ressources Naturelles et Foresterie

Impact des changements climatiques sur la dynamique de l’habitat potentiel de Balanites aegyptiaca (L.) Del. au Niger

Kamal M. ABDOU HABOU, Laouali ABDOU, Habou RABIOU, Ali MAHAMANE

Étude floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana en zone sahélienne du Niger

Ismael BIO, Habou RABIOU, Idrissa SOUMANA, Boubacar MOUSSA MAMOUDOU, Ali MAHAMANE

Flore aquatique et des zones inondables du Parc National des Oiseaux du Djoudj (Sénégal)

Sanou NDOUR, Djibril DIOP, Jules DIOUF, Maniane SARR, Mame Samba MBAYE, Kandioura NOBA

Étude de la flore ligneuse dans les zones d’exploitation minière de la commune de Sabodala (Kédougou, Sénégal)

Maniane SARR, Abdoul Aziz CAMARA, Jules DIOUF, Alassane SARR, Mame Samba MBAYE, Noba KANDIOURA

Enquête ethnobotanique sur les plantes sauvages alimentaires dans le Territoire de Mobayi-Mbongo (Nord-Ubangi) en République démocratique du Congo

Jean-Paul KOTO-TE-NYIWA NGBOLUA, M.M. MOLONGO, M.T.B. LIBWA, J.J.D. AMOGU, N.N. KUTSHI, C.A. MASENGO

Diversité floristique des formations végétales urbaines au Sud du Bénin (Afrique de l’Ouest)

Lionel Crescendo SEHOUN, Abdel Aziz OSSENI, Michel OROUNLADJI, Toussaint Olou LOUGBEGNON, Jean Claude Timothé CODJIA

Usages, distribution des connaissances traditionnelles et valeur économique de Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex. Pax au Bénin

Abel Henrick AKPOVO, Adandé Belarmain FANDOHAN

Économie Agricole et Rurale

Rentabilité et obstacles à l’adoption des variétés améliorées du Manioc (Manihot esculenta Cranz) chez les paysans en RD Congo

Prosper Salumu KIMWANGA, Léonard Muanasaka KABUITA, Jean-Paul Lusi SIWAKO, Benjamin Dowiya NZAWELE, Moses Imani MUSSA

Analyse économétrique des déterminants de la consommation des produits alimentaires dans la commune de Tahoua au Niger

Zakou AMADOU

Incidence de la dépréciation du franc congolais sur la sécurité alimentaire des ménages

Merveille KAMARA, Prosper KIMWANGA SALUMU, clément JASHOPOKWO UZELE, Léonard MUANASAKA KABUITA, Bienvenu MOKILI LILALA

Analyse des effets de distorsions sur la production du riz paddy en Côte d’Ivoire

Jean-Stanislas CASIMIR TANO, Abdoulaye KONE

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La production céréalière marocaine en 2020-2021: 103,2 millions de quintaux

(26 juillet 2021) La production définitive des trois principales céréales au titre de la campagne 2020-2021 est estimée à près de 103,2 millions de quintaux contre 32,1 Mqx en 2019-2020, soit une hausse de 221% par rapport à la campagne précédente.

Cette production est issue d’une superficie emblavée en céréales principales de 4,35 millions d’hectares, pratiquement similaire à celle de la campagne précédente (+0,3%), précise le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts dans un communiqué.

Avec cette « très bonne » récolte céréalière, les estimations initiales de croissance de l’ensemble du secteur agricole avec toute ses filières, devront se confirmer avec une valeur ajoutée agricole prévisionnelle de 130 milliards de DH au titre de l’année 2021, soit une croissance de plus de 18%, ce qui démontre une plus forte résilience du secteur agricole.

Le rendement moyen s’est établi à 23,7 qx/ha, en hausse de 320% par rapport à la campagne précédente, relève la même source.

Par espèce, la production céréalière se répartit sur:

– le blé tendre (50,6 Mqx),

– le blé dur (24,8 Mqx),

– l’orge (27,8 Mqx).

La campagne agricole 2020-2021 s’est distinguée par une bonne répartition temporelle de pluviométrie et une occurrence avec les stades clés de développement des céréales (tallage, montaison et remplissage), fait savoir le ministère. Dans certaines régions, les rendements obtenus ont dépassé les prévisions initiales notamment, au nord d’Oum Errabia.

La campagne 2020-2021 est historiquement la deuxième meilleure campagne après celle de 2014-2015 malgré une pluviométrie comparable à une campagne normale. Ceci témoigne des progrès techniques réalisés dans la culture des céréales grâce notamment, à la diffusion du progrès génétique, résultat de l’utilisation des semences certifiées, de la mécanisation des opérations culturales et l’introduction de nouvelles technologies de production et de conservation des sols comme le semis direct.

A ce titre, dans les zones favorables (Saiss, basse Chaouia, Gharb), des exploitations ont pu réaliser des rendements de 50 et 60 quintaux à l’hectare, ce qui reflète les efforts consentis pour une exploitation optimisée du potentiel de cette filière. (www.agricu

Connaître le sol: L’école au champ ConserveTerra à Aïn Jemaa (Meknès)

Séance animée par l’Ingénieur machinisme (Dr Oussama El Gharras) et par les facilitateurs de l’ONCA.

 

Séance animée par le facilitateur et scientifique malherbologue  Dr Abbes Tanji.

 

Séance animée par le Spécialiste des sciences du sol (Dr Haddou Bouksirat) et les facilitateurs de l’ONCA.

 

Séance animée par l’agronome (Dr Rachid Dahan) et par les facilitateurs de l’ONCA.

 

Séance animée par le scientifique spécialiste des maladies des plantes (Dr Brahim El Yousfi) et par les facilitateurs de l’ONCA. La séance a été réalisée en salle à cause de l’impraticabilité du terrain.

Cette séance, réalisée sur la parcelle de colza de plate-forme de la FFS ConserveTerra, a pour objectif la définition des horizons du sol pour identifier, caractériser et définir le profil pédologique et de la texture du sol.

Connaître le sol: L’école au champ ConserveTerra à Agourai (Meknès)

Cette séance a été animée par la facilitatrice de l’Office National du Conseil Agricole (ONCA) et par l’agriculture pilote Aziz Zine El Abidine de West Maroc, également partenaire du projet ConserveTerra.
La séance a été consacrée au réglage du semoir de semis direct et au semis de la plateforme FFS, en présence de l’agriculteur hôte et des agriculteurs membres de la FFS.

 

Cette séance a été animée par Dr Oussama El Gharras et les facilitateurs de l’ONCA. Elle a été consacrée à rappeler les objectifs de la FFS ConserveTerra sur la littéracie des sols et à souligner les effets positifs de la gestion du sol dans un système de semis direct.

 

Séance animée par le spécialiste en malherbologie (Dr Abbes Tanji) et le facilitateur de l’ONCA.

 

Séance animée par l’agronome (Dr Rachid DAHAN) et les facilitateurs de l’ONCA.

 

Séance animée par le spécialiste du sol (Dr Haddou Bouksirat) et les facilitateurs de l’ONCA.

 

Séance animée par le scientifique spécialiste des maladies des plantes (Dr Brahim El Yousfi) et les facilitateurs de l’ONCA.

Cette séance, réalisée sur la parcelle du mélange fourrager de plate-forme de la FFS ConserveTerra, a pour objectif la définition des horizons du sol pour identifier, caractériser et définir le profil pédologique et de la texture du sol.

Ecole au champ de Oued Zem: Connaître le sol

Prospection pour l’évaluation de l’état des sols de la région de de Bnismir, région d’Oued Zem, où l’Ecole au champs ConserveTerra sera installée. Le spécialiste des sciences du sol, Dr. Haddou Bouksirat, évalue les connaissances des agriculteurs à propos de la qualité des sols.

 

Cette séance a été animé par Dr Oussama El Gharras et les facilitateurs de l’ONCA. Le semoir de semis direct utilisé est celui de ATMAR. Les réglages du semoir ont concerné les doses de semis pour l’orge, des mélanges fourragers et des engrais de fond. Le contrôle du semis a concerné sa régularité et sa profondeur. La plate-forme de la FFS comporte les parcelles bonnes pratiques et la parcelle témoin (Pratiques de l’agriculteur).

 


La séance a été animée par le facilitateur de l’Office National du Conseil Agricole (ONCA) et par le scientifique spécialiste en malherbologie (Dr Abbès Tanji).

 

La séance a été animée par le facilitateur de l’ONCA et le scientifique spécialiste du sol (Dr Haddou Bouksirat). Elle a consisté en la description d’une manière participative des différents horizons du sol et les caractéristiques de la couche arable et du sous-sol.

 

 

La séance a été animée par le facilitateur de l’ONCA et le scientifique spécialiste des maladies des plantes (Dr. Brahim El Yousfi).

Efficacité de quelques séquences d’herbicides contre les mauvaises herbes du pois chiche et de la féverole conduits en semis direct

Résumé

Dans le but d’évaluer l’efficacité de différentes séquences d’herbicides de pré levée et post levée sur les mauvaises herbes associées au pois chiche et à la féverole en semis direct et leur impact sur le rendement grain, 18 séquences d’herbicides ont été testées à la station expérimentale de la recherche agronomique de Sidi El Aïdi et sur une parcelle d’un agriculteur dans la région d’Ouled Saïd (Settat) durant la campagne agricole 2014/2015. Les espèces dominantes au site de Sidi El Aïdi dans le pois chiche sont: Bromus rigidus, Lolium rigidum, Avena sterilis, Cichorium endivia, Centaurea diluta, Emex spinosa et Papaver rhoeas. Dans la féverole au site d’Ouled Saïd, les espèces suivantes ont été dominantes: Avena sterilis, Plantago afra, Chrysanthemum coronarium, Centaurea diluta, Sonchus oleraceus et Silybum marianum. Les résultats obtenus ont montré que les différents herbicides agissent différemment sur les mauvaises herbes et sur les cultures. Les traitements qui ont assuré une bonne efficacité et les meilleures sélectivités sur les cultures ont permis d’engendrer les meilleurs rendements grain. Les séquences “Pendiméthaline (1258,5 g/ha) + Bentazone (960 g/ha)” et “Acétochlor (2100 g/ha) + Bentazone (960 g/ha)” ont donné des bonnes efficacités sur les mauvaises herbes et une sélectivité satisfaisante sur la féverole. Sur le pois chiche, la séquence “Pendiméthaline (1258,5 g/ha) + Bentazone (960 g/ha)” nécessite d’être testée davantage dans différents sites avant sa recommandation sur cette culture.

Mots clés: herbicides, efficacité, mauvaises herbes, féverole, pois chiche, semis direct

Abstract

In order to evaluate the efficacy of 18 sequences of pre and post emergence herbicides on weeds of no till faba bean and chickpea and their impact on crops grain yield, two trials were conducted during 2014-2015 growing season at Sidi El Aidi INRA research station and at a farmer’s farm in Ouled Said (Settat). Dominant species of weed flora in chickpea in Sidi El Aidi were: Bromus rigidus, Lolium rigidum, Avena sterilis, Cichorium endivia, Centaurea diluta, Emex spinosa and Papaver rhoeas. Dominant species of weed flora in faba bean at Ouled Said were: Avena sterilis, Plantago afra, Chrysanthemum coronarium, Centaurea diluta, Sonchus oleraceus and Silybum marianum. The obtained results showed that herbicides react differently on weed and crops. Treatments which showed good weed control and better selectivity provided the best crop yield. “Pendimethalin (1258.5 g/ha) + Bentazon (960 g/ha)” and “Acetochlor (2100 g/ha) + Bentazon (960 g/ha)” provided good weed control and good selectivity in horse bean crop. “Pendimethalin (1258.5 g/ha) + Bentazon (960 g/ha)” needs to be more tested on chickpea before its recommendation on this crop.

Keywords: herbicides, efficacy, weeds, horse bean, chick pea, no-till.

 

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Efficacité de quelques herbicides des céréales dans une culture du blé tendre conduite en semis direct

Résumé

Dans l’intérêt d’évaluer l’efficacité de 11 herbicides des céréales dans une culture du blé tendre en semis direct, deux essais ont été conduits dans la région de la Chaouia durant la campagne agricole 2014-2015. L’inventaire floristique a révélé la dominance des espèces graminées dans le site de Sidi El Aïdi à savoir le brome rigide (Bromus rigidus), l’ivraie raide (Lolium rigidum) et la folle avoine (Avena sterilis). Dans le site d’Ouled Said, les espèces suivantes ont été dominantes: la folle avoine (Avena sterilis), la centaurée élancée (Centaurea diluta) et le coquelicot (Papaver rhoeas). Les résultats obtenus sur l’impact des herbicides sur le brome (Bromus rigidus) ont révélé que «Pyroxsulam» et «Mesosulfuron Sodium + Iodosulfuron sodium» ont donné la meilleure efficacité sur cette espèce. Prosulfocarbe a permis un excellent contrôle de l’ivraie raide mais sans aucun effet sur le brome et la folle avoine. Les traitements antidicotylédones ont donné des niveaux de contrôle moyens à bons. Le traitement à base de «Mesosulfuron Sodium +Iodosulfuron sodium» doit être complété avec un traitement de rattrapage en présence de la centaurée élancée. Le traitement à base «Pyroxsulam» doit être mélangé avec un herbicide antidicotylédones pour élargir son spectre d’efficacité. Le traitement de prélevée à base de «Pendiméthaline» a permis d’anéantir les mauvaises herbes du début de cycle avec une bonne sélectivité vis-à-vis de la culture.

Mots clés: Semis direct, céréales, herbicides, mauvaises herbes, Chaouia.1Institut National de la Recherche Agronomique, Maroc

Abstract

In order to evaluate the efficacy of 11 cereal herbicides on no till soft wheat, two trials were conducted in Chaouia region during 2014-2015 growing season. Dominant species of weed flora in Sidi El Aidi site were: Bromus rigidus, Lolium rigidum and Avena sterilis. Dominant species of weed flora in Ouled Said site were: Avena sterilis, Centaurea diluta and Papaver rhoeas. The obtained results showed that “Pyroxsulam” and “Mesosulfuron Sodium + Iodosulfuron sodium” gave the best efficacy on rip gut brome. Pro-sulfocarb provided excellent control of ryegrass but no effect on ripgut brome or wild oat. Broadleaf herbicides provided moderate to good control. “Mesosulfuron Sodium + Iodosulfuron sodium” need to be completed with an broadleaf herbicide in case Centaurea diluta is present. “Pyroxsulam” need to be tank mixed with a broadleaf herbicide to widen its weeds spectrum. Treatment with “Pendimethalin” as pre-emergence herbicide allowed an early complete control of weeds and good crop selectivity.

Keywords: No-till, cereals, herbicides, weeds, Chaouia

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Effet à moyen et à long terme du semis direct sur la matière organique, la stabilité structurale et la compaction des sols argileux au Maroc

Résumé

Au Maroc, les effets des changements climatiques couplés à la dégradation des ressources en sol constituent des facteurs majeurs limitant le développement socio-économique. Parmi ces facteurs, le labour intensif pratiqué par les agriculteurs marocains provoquent l’appauvrissement des sols en matière organique (MO) et affectent leurs propriétés physiques (stabilité structurale, densité apparente) ce qui favorise leur érosion. L’objectif de ce papier est d’évaluer dans quelle mesure le semis direct (SD), peut être utilisé pour remédier à ces divers défis précités. La méthodologie adoptée consiste à suivre les teneurs en MO à différentes profondeurs dans deux sites sur des sols du Maroc Central ayant des conduites contrastées de labour sur le moyen et le long terme: semis direct (SD) et semis conventionnel (SC). En complément, nous avons étudié l’effet du SD sur deux propriétés physiques du sol à savoir: la stabilité structurale et la densité apparente (Da). Les résultats obtenus ont montré les effets favorables du système du SD sur ces propriétés du sol. Des différences entre les deux traitements ont été enregistrées, d’une part, à la surface du sol après 10 et 11 ans d’essai (premier site) et d’autre part, en profondeur après 32 ans d’essai (deuxième site). Ces différences ont été significatives (P-value <0,05) pour tous les paramètres à l’exception de la Da. On en conclut que le SD a amélioré la qualité du sol sur le moyen et le long terme, ce qui contribue à réduire sa vulnérabilité à l’érosion.

Mots Clés: semis direct, matière organique, stabilité structurale, densité apparente, Maroc Central

Abstract

In Morocco, the effects of climate change coupled with the degradation of soil resources are major factors limiting socio-economic development. Among these factors, intensive plowing practiced by Moroccan farmers causes depletion of soil organic matter (OM) and affect their physical properties (structural stability, apparent density) which promotes their erosion. The purpose of this paper is to assess the extent to which no-till (SD) can be used to address these various challenges. The adopted methodology consists of monitoring the OM contents at different depths in two sites on soils of Central Morocco with mixed plowing practices in the medium and long term: direct seeding (SD) and conventional seeding (SC). In addition, we studied the effect of SD on two physical properties of the soil: structural stability and apparent density (Da). The results obtained showed the favorable effects of the EA system on these soil properties. Differences between the two treatments were recorded on the one hand on the soil surface after 10 and 11 years of testing (first site) and on the other hand, at depth after 32 years of testing (second site) . These differences were significant (P-value <0.05) for all parameters except Da. It is concluded that EA has improved soil quality over the medium and long term, which contributes to reducing its vulnerability to erosion.

Keywords: Direct sowing, organic matter, structural stability, apparent density, Central Morocco

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Le semis direct pour une agriculture pluviale de conservation

Résumé

Les enjeux liés à l’agriculture de conservation motivent de plus en plus d’agriculteurs et d’institutions de recherche à travers le monde. Déjà largement pratiquées en Amériques et en Australie, plusieurs pays en Asie ont commencé à tracer leur chemin vers l’adoption de ces systèmes de production plus respectueux vis-à-vis des ressources naturelles. Les résultats obtenus au Centre Régional de la Recherche Agronomiques de Settat chez les agriculteurs sont très prometteurs et montrent que le semis direct constitue un grand potentiel pour le Maroc. Le développement et l’adoption de ce système de production ne peut être en conflit avec les systèmes de production basés sur l’intégration culture/ élevage, bien ancrés dans la culture et l’économie rurales marocaines. Cependant, des solutions adaptées à la gestion des phases de transitions doivent êtres réfléchis et mises en œuvre. L’adaptation et le développement du semis direct au Maroc, pour une agriculture durable, reste tributaire d’une prise de conscience des décideurs politiques et de la disponibilité de la technologie, principalement le semoir, au niveau des exploitations agricoles.

Mots clés: Agriculture de conservation, Semis direct, Efficience, Ressources naturelles, Céréales, Maroc.

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Introduction

L’agriculture pluviale devient de plus en plus vulnérable vis-à-vis des fluctuations climatiques. Au Maroc, ce sont près de 7 millions d’hectares, où les céréales représentent à elles seules environ les deux tiers, qui sont concernés par ces problèmes de changements climatiques. La principale contrainte de cet agroécosystème réside dans la détérioration de sa productivité. Les différentes actions entreprises par l’état depuis l’indépendance jusqu’à présent ont permis d’augmenter la production mais aussi d’exploiter d’une façon minière nos ressources naturelles principalement l’eau et le sol. En effet, l’opération labour a permis d’étendre les superficies agricoles même dans les zones marginales. Les opérations engrais et désherbage ont essayé de remédier aux problèmes de chute des rendements. Mais toutes ces actions n’ont pas suffi pour assurer une productivité stable. Les programmes entrepris pour atténuer les effets de la sécheresse n’ont présenté que des résultats mitigés. Quant au programme de sécurisation de la production céréalière, il est resté une ambition et un vœu politique sans plan d’action réalisable.

Les systèmes de production traditionnels doivent, désormais, s’adapter aux nouvelles donnes imposées par les changements climatiques qui prévoient une augmentation de la fréquence des sécheresses et la concentration des pluies sur de courtes périodes (Yakoubi et al, 1998). En plus de ces contraintes, viennent s’ajouter les coûts des intrants, de plus en plus élevés, le faible taux de mécanisation des exploitations agricoles marocaines et une main d’œuvre agricole de moins en moins disponible.

Le présent article examine les limites des pratiques conventionnelles en agriculture pluviale sur le sol, l’environnement et la gestion des cultures au Maroc. Appuyé de résultats de recherche obtenus aussi bien aux domaines expérimentaux que chez les agriculteurs, le but est d’essayer de montrer que l’adoption du système de semis direct a le potentiel et la possibilité de mettre à niveau l’agriculture pluviale, accroître la productivité des grandes cultures tout en respectant l’harmonie entre exploitation et préservation des ressources naturelles.

Limites de l’agriculture conventionnelle pluviale

Travaux du sol et complexité de la gestion des cultures

L’agriculture des zones pluviales dépend des caprices du climat et particulièrement d’une pluviométrie difficile à appréhender. En plus de ces contraintes, au Maroc, le faible taux de mécanisation, la dominance des outils à disques et les coûts des opérations rendent complexes les prises de décision pour la conduite des cultures. Ainsi, des décisions aussi faciles que la réalisation des travaux du sol ou la date de semis se trouvent tributaires des premières pluies et de la disponibilité des équipements au moment opportun. Si dans certaines régions, comme Abda et Chaouia, l’accès aux parcelles ne pose pas un grand problème, la précocité de semis par contre est déterminante dans l’élaboration du rendement des céréales. Celle-ci suppose des travaux à sec avec des puissances et outils qui font défaut dans la majorité des exploitations agricoles dites mécanisées. Donc, des coûts exorbitants en équipement et énergie dans un environnement à risques. Dans les zones plus favorables, où une flexibilité de la date de semis est possible, les types de sol n’offrent pas un accès facile aux parcelles. Dans ce cas comme dans l’autre, les travaux du sol restent l’opération majeure aussi bien en termes de sa nature que son coût.

Devant cette situation, le compromis souvent adopté est d’entreprendre un labour à sec en été et une préparation du lit de semence après les pluies. Il en résulte des dépenses d’énergie et d’équipements et une perte des réserves en eau dans le sol par évaporation. Dans d’autres situations, le travail du sol effectué à la hâte, dans des conditions humides, détruit la structure du sol et produit des horizons compactés favorisant le ruissellement et l’érosion du sol. Une perte d’une partie des premières pluies, voir celle de toute la saison automnale, fait que les semis accusent souvent des retards à cause des travaux du sol qui ne sont pas réalisés au temps opportun et finit par exposer les cultures au stress hydrique de fin du cycle.Le même scénario, même plus grave, se produit pour les cultures de printemps. Les parcelles destinées à ces cultures subissent des labours répétés en hiver en conditions humides. Il en découle directement un tassement et des pertes de sol et d’humidité. Les semis sont effectués aux mois de février-mars ou le défaut et retard des pluies induit des levées tardives et hétérogènes avec exposition de ces cultures aux mois secs et chauds en début d’été. L’absence de couverture du sol dans les cultures en lignes accentue ces phénomènes. L’abandon du tournesol et la réduction des superficies des pois chiches, ces dernières années, sont le témoignage de l’inadaptation des pratiques culturales aux conditions climatiques. De ces faits, on ne doit pas s’étonner que, d’année en année, la productivité agricole diminue et l’autosuffisance devient difficile à réaliser.

Agriculture conventionnelle et environnement

Le maniement du sol et l’enfouissement des résidus accélère la minéralisation de la matière organique et particulièrement, l’humus qui donne au sol sa stabilité structurale et sa porosité ainsi que les conditions favorables à la vie active du sol. Le sol, au lieu d’être un réservoir de séquestration du carbone, se transforme en une source d’émission de quantités importantes de gaz carbonique à effet de serre, une des mauvaises attributions de l’agriculture conventionnelle à la détérioration de l’environnement. L’état de dégradation observé des collines pré-rifaines, des bassins versants des plaines de Sais, Zaïr et Chaouia ainsi que la pollution des cours d’eau, et la charge de l’air en poussière au moindre souffle de vent sont les témoignages des manipulations abusives du sol. En effet, si l’exportation des résidus des récoltes est massive, l’agriculture conventionnelle basée sur les travaux du sol, ne fait qu’accentuer leur appauvrissement par la minéralisation de l’humus et la dégradation de la qualité physico-chimique des sols qui deviennent peu fertiles et plus vulnérables à l’érosion.

Système de semis direct base de l’agriculture de conservation: Acquis de la pratique du semis direct au Maroc

L’agriculture de conservation est un nouveau concept d’exploitation agricole qui favorise l’équilibre entre une productivité optimale et une utilisation efficiente et durable des ressources naturelles. Le système semis direct constitue la base de cette agriculture de conservation. Il repose sur l’élimination des travaux du sol, le maintien des résidus en surface, le choix des rotations culturales et la gestion des cultures en fonction des potentialités de l’agro-écosystème en question. L’installation des cultures est ainsi réalisée par un semoir combiné capable de couper les résidus, d’ouvrir un sillon sur un sol non labouré, de déposer les fertilisants et les semences, et les recouvrir à l’aide de roues tasseuses.

Semis direct: conservation et efficience d’utilisation de l’eau

Au Maroc, il est reconnu et suffisamment montré que les cultures pluviales subissent des conditions de stress plus au moins marquées tout le long de leur cycle de croissance et développement. Il en résulte, une production fluctuante avec une tendance générale à la baisse. Le travail du sol était considéré, avant les années quatre vingt, comme un moyen pour améliorer le captage et l’économie de l’eau. Il fallait des années de recherche conduites dans la région de Chouia et Abda utilisant plusieurs combinaisons d’outils à des époques d’intervention variées (Bouzza, 1990) pour démontrer que ces croyances étaient controversées. La conservation de l’eau était bien possible par le non labour et le maintien d’une partie des résidus en surface (figure1). En tranche de pluviométrie entre 200 et 300mm, il est possible d’augmenter l’efficience d’utilisation de l’eau et stabiliser la production dans des rotations biennale céréales/jachère chimique. La jachère chimique, maintenue propre, suivie par le semis direct de la céréale, permet de conserver plus de 30% d’eau d’une campagne à une autre fournissant ainsi un apport d’appoint à la céréale souvent en difficulté de stress hydrique (Bouzza, 1990). Ces résultats sont d’ailleurs similaires à ceux obtenus aux USA ou dans des environnements semblables en Australie (figure 1).

Le système semis direct sur cette jachère améliorée, peut-être l’alternative à adopter dans les sols profonds des plaines de Abda et Chaouia. L’intensification de ce système peut être envisagée dans des environnements plus favorables par des assolements triennaux ou la jachère n’occuperait que le tiers de la surface (El-Brahli et al, 2000). Un autre schéma, toujours pour les zones favorables, dans le cas où les systèmes de production évoluent et se spécialisent dans la production grain, sera l’introduction des cultures sur couvert végétal qui peut être spontanée et qui substituera la jachère au mulch de résidus secs. La conservation du sol et de l’eau d’hiver donnera de meilleures conditions de croissance et développement de ces cultures de printemps dont les rendements reposent sur les stocks de pluies d’hiver. Les précipitations de printemps pourront être mieux valorisées et leurs efficiences d’utilisation améliorées. Il s’en suivra un usage des intrants, de semences sélectionnées et d’engrais, qui font défaut aujourd’hui à cause de la non rentabilité de l’agriculture pluviale. Ce système présente un potentiel dans le cas ou on vise de donner un nouvel élan aux cultures oléagineuses et légumineuses de printemps étant donnée leur cours actuel sur le marché mondial et la production nationale insignifiante devant les besoins.

(Efficience de stockage de l’eau est le rapport entre l’eau stockée dans le sol et le total des pluies reçues) (Mrabet, 2001).

Les données du tableau 1 montrent que dans les régions arides et semi arides, d’une part on gagne toujours en pratiquant le semis direct quel que soit la rotation et d’autres part, la rotation blé/jachère chimique réduit les dépenses de moitié et offre la meilleure alternative de gérer le risque climatique. L’efficience de cette jachère est améliorée de plus de 50% lorsqu’on pratique le semis direct avec jachère chimique. Cette pratique permet d’augmenter les rendements de 6 à 11 qx/ha comparée au labour conventionnel. Alors que si on compare la culture continue (Blé sur Blé), les gains de rendements en semis direct varient de 6 à 35 % respectivement à Jemaâ Shaim et Sidi El Aïdi.

En effet, la présence des résidus en surface et le non retournement du sol réduit l’incidence de rayonnement ainsi que la variation de température du sol. De même que le non retournement du sol réduit la circulation de l’air dans le sol et limite l’évaporation. L’infiltration de l’eau des pluies et son stockage sont améliorés grâce à la capillarité qui se développe naturellement par les racines et la faune du sol. Un gain de l’efficience d’utilisation de l’eau de plus de 22% a été obtenu en comparant le semis direct et les situations conventionnelles de labour qui rompent cet équilibre. Ceci peut représenter une différence de plus de 10 jours de prolongement de la durée de dessèchement de l’horizon superficiel (Mrabet, 1999).

Semis direct et économie des frais de campagne

L’agriculture conventionnelle, par son recours aux opérations de labour, constitue une source des dépenses des équipements et d’énergie non négligeables. Le semis direct permet une économie de près de 40 litres de gasoil par hectare. On peut estimer les pertes des années de sécheresse où les agriculteurs n’ont pas de récolte et où le semis direct aurait pu leur économiser au moins les frais de labours.

La semence constitue un autre poste de dépense ou l’agriculteur qui adopte le semis direct peut réaliser des économies importantes qui lui permettent d’investir dans d’autres facteurs de production en particulier les engrais et les pesticides. Le Tableau 3 montre qu’en année relativement sèche, de moins de 200 mm de pluies (2007/08), des doses de semis de 60, 80, 100, 120 et 140 kg/ha ont donné des rendements inversement proportionnels aux doses avec 17.5 et 14 qx/ ha obtenus respectivement pour les doses de 60 et 140 kg/ha. Evidemment, on ne peut réussir une bonne levée et un peuplement satisfaisant avec de faibles doses dans un mode de semis à la volée ou avec un semoir sur un lit de semis préparé aux pulvériseurs à disques. Les agriculteurs adoptent dans leur majorité des doses de semis de 180 kg/ha de semence même sélectionnées non par ignorance mais en connaissance de cause. Le semis direct offre la possibilité de réussir une levée qui dépasse les 90% de la dose de semis. A l’état actuel, le semis direct est de nos jours presque l’unique innovation qui réduit les coûts et augmente la productivité.

Semis direct et gestion des mauvaises herbes

A l’échelle mondiale, dans le système de semis direct, la gestion des mauvaises herbes se présente comme la deuxième contrainte après celle de la disponibilité d’un semoir adapté. De même, au Maroc la vigilance est de mise avec les adventices surtout lorsque les premières pluies sont précoces par rapport aux dates de semis. Cependant, l’examen des données sur plusieurs années montre que, dans la région de la Chaouia, cette situation ne se présente qu’une fois sur cinq ans ou un traitement de pré-semis est indispensable (El Brahli et Mrabet, 2000). Ce cas de figure sera probablement plus fréquent si le semis direct est pratiqué dans des régions plus favorables. Il reste cependant important de noter que des traitements précoces, au stade 3 à 4 feuilles pour les céréales, de poste-semis sont vivement recommandés. Au long terme, au bout de 3 à 4 années, le non retournement du sol aboutit à un épuisement de stock des semences et une faible incidence des mauvaises herbes. Des espèces redoutées comme l’Emex épineux (Emex spinosa (L.) Camp) ou le Brome (Bromus rigidus Roth) s’éliminent assez vite après quelques années de semis direct faisant place aux Chardons dont les semences sont disséminées facilement par le vent (El Brahli, 2000).

Semis direct chez les agriculteurs de la région de Chaouia

Au Maroc depuis 1997, le semis direct fait l’objet d’essais d’évaluation et de démonstration chez les agriculteurs. Actuellement, un programme est maintenu par le CRRA de Settat au sein du laboratoire du machinisme soutenu par ATMAR, industriel du matériel agricole, et récemment par une collaboration avec l’Autorité Arabe Agricole pour l’Investissement et le Développement (AAAID). La superficie emblavée depuis trois années varie entre 900 et 1200 ha. Une centaine d’agriculteurs sont déjà familiers avec le système. L’expérience réalisée avec l’ensemble de ces partenaires peut constituer l’ossature d’un programme de développement d’une plus grande envergure.

La figure 2 représente les résultats depuis 1997 chez un agriculteur dans la région de Settat. Le blé conduit en semis direct en rotation triennale blé/blé/jachère est comparé au blé conventionnel conduit par l’agriculteur. On remarque de grands écarts entre les deux systèmes de production et le plus remarquable avait été obtenu durant la campagne 1999/2000 ou la commune était entièrement sinistrée à l’exception de la parcelle de semis direct ou la récolte a été supérieur à 10 qx/ha plus une cinquantaine de bottes de paille par hectare dont la valeur a atteint durant l’hiver suivant 45 dhs la botte.

La figure 2 représente les résultats depuis 1997 chez un agriculteur dans la région de Settat. Le blé conduit en semis direct en rotation triennale blé/blé/jachère est comparé au blé conventionnel conduit par l’agriculteur. On remarque de grands écarts entre les deux systèmes de production et le plus remarquable avait été obtenu durant la campagne 1999/2000 ou la commune était entièrement sinistrée à l’exception de la parcelle de semis direct ou la récolte a été supérieur à 10 qx/ha plus une cinquantaine de bottes de paille par hectare dont la valeur a atteint durant l’hiver suivant 45 dhs la botte.

Conclusion

Au Maroc, les aspects de gestion, de sols et des cultures dans le système semis direct, ainsi que le test du semoir développé au CRRA ont été longuement étudiés et expérimentés dans les domaines expérimentaux et avec les agriculteurs pour pouvoir recommander un paquet technologique prenant en considération le système de production approprié à chaque agro- écosystème. Cependant, jusqu’à ce jour, les efforts de transfert du système de semis direct et son adoption par les agriculteurs, tenant compte de la superficie actuellement emblavée en semis direct, sont relativement modestes. Les actions sporadiques et discontinues avec les agriculteurs et les chercheurs faisant intervenir, de façons intermittentes, des partenaires financiers sans une réelle conviction des résultats et de leur importance constituent une des causes principales de la situation actuelle. Alors qu’un manque à gagner inestimable devrait être saisi pour mettre l’agriculture pluviale au niveau des autres secteurs économiques.

Il faut reconnaître que l’agriculture a toujours été liée au labour de la terre. Ces pratiques ancestrales sont très bien ancrées dans la culture, l’éducation et la formation. Les changements sont donc difficiles et doivent s’opérer dans les mentalités des agriculteurs et des intervenants du secteur. Il faut considérer que l’agriculture de conservation est un retour vers la nature que nous avons tant endommagée et que c’est une occasion pour hisser notre agriculture à un niveau de développement et de modernité qui assurera sa durabilité et sa viabilité.

Le semis direct apportera incontestablement du renfort aux différentes mesures mises en place par le gouvernement visant à accélérer la croissance économique et à lutter contre la pauvreté. Une concertation, qui implique la société civile, les opérateurs économiques ainsi que les élus locaux et régionaux, peut assurer une adoption rapide de ce système.

Références

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Bouzza, A. 1990. Water conservation in wheat rotations under several management and tillage systems in semi-arid areas. PH.D. Dissertation, University of Nebraska, Lincoln, NE, USA.

Kacemi, M. 1992. Water conservation, crop rotations and tillage systems in semi-arid Morocco. PH.D. Dissertation, Colorado State University, Fort Collins Colorado, USA.

El-Brahli, A., et R. Mrabet. 2000. La jachère Chimique: Pour relancer la céréaliculture non- irriguée en milieu semi-aride Marocain. In: Proceedings of Journée Nationale sur le Désherbage des Céréales. Centre Aridoculture B.P. 589, Settat 26 000, Maroc.

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El Gharras, O., A. El Brahli, H. Benaouda et M. El Gharous. 2008. Rapport interne de campagne 2007-2008 INRA/AAAID. CRRA de Settat, B.P. 589, Settat 26 000, Maroc.

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O. El Gharras1, A. ElBrahli2, A. ElAissaoui1 et N. El Hantaoui3

1Centre Régional de la Recherche Agronomique de Settat, 2Ingénieur consultant NADAR, 3Centre de Travaux 10-04 de Settat

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